Miss Népal 2018 au sommet du Mont-Blanc
Coups de coeur - 29.07.2019
Le 23 juillet, Shrinkhala Khatiwada - «Miss Népal 2018» - plantait le drapeau népalais au sommet du toit de l’Europe !
Personnalité très populaire dans son pays, Shrinkhala Khatiwada a, à 24 ans, une biographie déjà conséquente. Née dans la vallée de Katmandou, elle est diplômée d’architecture et a créé sa fondation en 2015 suite au tremblement de terre pour aider à la reconstruction des habitations. Engagée en tant que femme et citoyenne, elle a mis entre parenthèse son métier pour vivre pleinement son statut de Miss Népal. S’exprimant dans un anglais parfait, nous avons eu le plaisir de la rencontrer à son retour à Chamonix, où elle nous a confiés avoir quelques courbatures !
Pourquoi le Mont-Blanc ?
En 2019, la France et le Népal fêtent les 70 ans de leurs relations diplomatiques. Sous l’impulsion de l’ambassadeur de France au Népal, des discussions se sont engagées avec différents entrepreneurs et personnalités népalaises pour partager un projet et marquer cet anniversaire. Tirawa, historiquement très liée au Népal, a immédiatement participé à ces échanges. Est né ainsi un projet et un partenariat inédit franco-népalais avec le projet d’ascension du Mont-Blanc par Miss Népal.
Shrinkhala Khatiwada - peu montagnarde bien que népalaise ! - a donc dû s’entrainer plusieurs semaines avant de venir en France.
Elle nous a révélé qu’elle n’avait que rarement entendu parlé du Mont-Blanc, à peine plus qu’un demi-Everest ! Finalement gravir 4 810 mètres ne lui paraissait pas si compliqué dans un pays où à cette altitude on y traverse des cols en voiture et on y trouve des villages, ou presque. Mais c’était oublier que le Népal est à la latitude du désert algérien, ou des Canaries ! Le Mont-Blanc est lui couvert de neige, toute l’année, et son ascension nécessite une vraie pratique d’alpinisme.
La rencontre avec Christine Janin
Première française à atteindre le sommet de l’Everest en 1990, Christine Janin possède un palmarès impressionnant : première européenne à avoir signé le challenge Seven Summits, elle a gravi les plus hautes montagnes de la planète. Au cours d’une ascension, elle rencontre une grande dame de l’alpinisme, Pasang Lamu Sherpa, première népalaise à avoir gravi l’Everest, véritable héroïne au Népal, malheureusement décédée lors de la descente du toit du monde.
Christine Janin et Shrinkhala KhatiwadaSouhaitant plus que tout mettre son expérience au service des autres, au service d’une cause, elle crée en 1993 l’association « A chacun son Everest » pour aider des enfants malades du cancer à « guérir mieux » et ouvre une maison d’accueil à Chamonix. C’est donc là que Miss Népal rencontre Christine Janin et découvre la maison Joseph Vallot, entourée de tous les enfants actuellement accueillis. Moments d’échanges rares, touchants, poignants, mais aussi rieurs et joyeux.
Visite de la maisn avec Christine JaninIncontournables selfies avec Muriel Faure, directrice de Tirawa
Ecrire, c’est comme une médiation
Si elle est engagée depuis son plus jeune âge auprès des plus démunis – grâce notamment à sa mère qui était présidente d’une ONG et visitait de nombreux orphelinats, ashrams et maisons de retraite, elle a été poussée par son grand-père vers l’écriture. Alors qu’elle était enfant, il lui a offert un journal pour écrire tous les jours ce qu’elle vivait et ressentait. Elle a ainsi développé une attention particulière à son environnement et une grande curiosité de ce qui l’entoure, elle a appris à exprimer des sentiments profonds et complexes, à décrire des situations, des moments, avec un vocabulaire toujours neuf. L’écriture aujourd’hui est une passion, elle écrit des nouvelles et des poèmes, et nous confie « writing is like a meditation ».