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Le Mag' de Tirawa : Carnet de voyage - Daniela, guide au Costa Rica

Daniela, guide au Costa Rica

Vous aurez peut-être la chance de rencontrer Daniela lors d'un futur voyage au Costa Rica, une guide passionnée... passionnante.

Je m’appelle Daniela, j’ai 28 ans, je suis costaricienne et j’ai commencé à travailler dans le tourisme il y a deux ans. Le besoin de se rapprocher de la nature et de la vie qui nous entoure (de laquelle on est souvent éloignés en tant qu’êtres humains) pour mieux la comprendre et pour mieux nous connaître m’a emmené à vouloir guider les gens. J’ai déjà eu l’opportunité de travailler avec toute sorte de groupes de tous les âges, en faisant différentes activités. Avant d’être rentrée dans le monde touristique j’ai toujours travaillé avec différents types de groupes mais dans des contextes très différents. J’ai une formation en Sciences Sociales (Anthropologie) et j’ai toujours aimé l’enseignement.


Comment appréhendes-tu le métier de guide ?
Je pense que l’éducation est d’une importance vitale, pour cela l’âge n’est pas une limitation. Il est nécessaire de faire conscience et de sensibiliser les personnes par rapport à l’impact que l’on provoque dans nos écosystèmes qui à la fois nous conforment en tant qu’espèce. Je pense que cela commence par essayer de changer nos regards envers l’environnement et nous-même. Une des choses que je considère magnifique de ce métier c’est le fait de voir grandir les personnes en très peu de temps ; de les voir apprécier la beauté de la vie qui nous entoure ; de savoir qu’un voyage plein d’aventures, dans un milieu socioculturel très différent peut être un moteur d'énormes changements personnels. Faciliter ces échanges entourés de fous rires, si possible, est un vrai plaisir pour moi. 


Je pourrai dire que les difficultés du travail dépendent du groupe que l’on reçoit, chaque personne est un monde ! Ce sont les plaintes et l’incapacité de tolérer d’autres réalités qui rendent le métier plus compliqué. Le défi est de rendre tout le monde heureux, ce qui n’est pas possible tout le temps, mais voilà un des objectifs. 


Votre meilleur souvenir ?
Jusqu’à présent je garde plutôt de bons souvenirs ! Le retour à l’enfance après une grosse averse tropicale, les larmes aux yeux de celui qui s’émeut lors des retrouvailles avec un magnifique quetzal, la découverte d’arbres centenaires qui auraient peut-être mille histoires à nous raconter, le silence de l’apéro devant un couché du soleil… !

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