Douceurs ouzbèques
Carnets de voyages - Asie Pacifique - Ouzbékistan - 15.05.2012
Cette ville, située dans la vallée de Zerafshan, garde également un véritable charme. Elle était l'une des villes les plus importantes de la Route de la Soie, ville où tous les commerçants se précipitaient pour vendre leurs marchandises et acheter des produits locaux, notamment tapis et bijoux. Bien que l'Islam soit né sous d'autres cieux, Boukhara en fut un foyer considérable de développement. La ville abrite des centaines d'écoles islamiques, des madrasas, et autant de mosquées et de tombeaux de saints. Les somptueux monuments nous ramènent à la période médiévale et parfois même avant : l'Ark, l'impressionnante citadelle, fut élevée entre les Ier et IVe siècles, l'ensemble de Poï-Kalian, la madrasa d'Oulougbek, l'ensemble de Liabi-Khaouz et les coupoles des marchands datent des XVe et XVIe siècles... Au coeur des anciens quartiers, sous les places couvertes ou de part et d'autre des petites ruelles, les bazars regorgent toujours de mille pièces d'artisanat : poteries, ferronnerie, orfèvrerie, tissages, tapis, peintures et miniatures diverses qui s'entremêlent dans un grand déballage multicolore... En farfouillant un peu, vous trouverez peut-être une pièce de textile unique, une originale paire de ciseaux en forme d'oiseau ou une miniature peinte, poétique et sensuelle... De petites balades entrecoupées de visites et de shopping parmi les rues pittoresques confèrent une magie toute spéciale à cette ville de Boukhara. La possibilité de goûter à une séance de hammam dans de magnifiques bains datant du XVIe siècle n'est jamais désagréable non plus. Soyez assez résistant cependant si vous demandez un massage ! Le masseur, semblant sortir tout droit des steppes de l'Asie Centrale, va vous coller au sol, vous aplatir, vous tordre et vous plier, vous retourner comme une crêpe sans que vous ayez vraiment eu la sensation d'avoir obtenu un massage... S'il ne vous a pas cassé, vous ressortez comme un autre homme ! Sans oublier un thé à la menthe ou une boisson locale le soir à la terrasse d'un petit café proche du grand bassin. Lorsque la fraîcheur tombe sur la vieille ville, vous retrouverez alors des moments d'extase où dans vos soudaines rêveries apparaîtront les marchands enturbannés des anciennes routes caravanières... La nuit s'installe, magique et suave, les bruits s'estompent ; seuls les parfums et les odeurs enveloppent encore en de longs voiles l'antique cité de Boukhara.
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