Ouzbékistan, sur la mythique route de la Soie
Carnets de voyages - Asie Pacifique - Ouzbékistan - 15.12.2023
Nous quittons Khiva et roulons pendant des heures à travers les steppes infinies. Nous longeons le fleuve Amou Daria qui serpente au milieu du désert Kysyl Koum. Avant d’arriver à Boukhara, nous apercevons les champs de coton. Le coton est l’or blanc ouzbek. Malheureusement, sa culture intensive a asséché la mer d’Aral. L’impact écologique est catastrophique, puisque cela a abouti à la quasi disparation de cette mer. Il semble qu’aujourd’hui il y ait une prise de conscience et une diversification des cultures. Nous nous arrêtons et passons quelques instants avec des enfants qui ramassent le coton en compagnie de leurs parents.
Boukhara est une vieille citée caravanière. Elle est l’une des plus anciennes d’Asie centrale. Détruite par les Mongols, elle est restaurée par Tamerlan. L’épopée mongole se termine avec la conquête de Boukhara par le roi ouzbek Shaybani.
Nous séjournons trois jours à Boukhara. Notre hôtel est à nouveau au centre ville, à côté de l’ensemble de Liab-i-khaouz. A la tombée de la nuit, le bassin s’illumine entre les façades des madrassas. Le plan d’eau est bordé de mûriers et de nombreuses Tchaykhanas où l’on peut boire le thé.
Pour découvrir la citadelle de Boukhara, nous entrons dans l’Ark par une porte imposante. A l’intérieur se trouvent le palais de l’émir, les mosquées et la prison.
Durant la visite, nous prenons un peu de hauteur et grimpons sur le toit de la curieuse et petite medersa Tchor Minor (quatre minarets).
Nous poursuivons hors des murs de Boukhara. Tout d’abord, nous nous rendons au palais de la lune et des étoiles ou palais d’été des Emirs – Il est d’un bleu ravissant.
Puis nous avons rendez vous dans un centre culturel local. Nous y admirons le travail des miniaturistes. C’est aussi l’occasion pour nous, de profiter d’une initiation à la peinture miniature boukhariote. Boukhara est la capitale des artisans. Ils perpétuent un savoir faire ancestral. L’artisanat ouzbek est riche et varié.
Nous assistons également à la fabrication du papier de soie. Les branches de mûriers sont pelées et écrasées pour en faire une pâte. Elle est mise sur plaque pour sécher. Ensuite, Elle est polie avec un coquillage ou une pierre de lapis-lazuli. Autrefois, les chinois échangeaient de la soie contre le papier ouzbek.
En relation avec cet article
- ça serait dommage de passer à côté... -
- Tous nos circuits -
- Nos départs garantis -