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Le Mag' de Tirawa : Carnet de voyage - Balade au Nicaragua

Balade au Nicaragua

Balade au Nicaragua

- Balade au Nicaragua -

Nicaragua, Amériques

Le lendemain matin, balade dans la ville avant d'aller faire un tour sur une plage, superbe et quasiment déserte, mais vraiment très (trop) ventée. Ce petit bout de terre coincé entre deux océans est un vrai couloir à vent qui souffle de façon quasi permanente à cet endroit où il y a beaucoup d'éoliennes. Retour à San Juan del Sur pour le repas du soir. Augusto s'énerve un peu contre les restaurateurs qui ont une conception un peu soviétique du boulot et y manifestent un enthousiasme très communiste, c'est-à-dire qu'ils ont tendance à ne pas trop se forcer. Question repas, c'est en général toujours la même chose : poulet, boeuf ou porc, avec du riz, des légumes et des tostones (bananes plantain frites) ; par contre, les fruits sont délicieux : ananas, bananes, melons, pastèques... Avant de se coucher, il faut refaire nos sacs. En effet, il faut faire deux parties de nos affaires ; car, pour la suite, nous ne devons emporter que le strict minimum, l'inutile restera dans le minibus qui va repartir avec Antonio, pour Managua. Le lendemain, nous repartons sur les petites routes jusqu'à Colón, au bord du lac Nicaragua. À cet endroit, le territoire nicaraguayen n'est qu'une mince bande coincée entre le lac et le Costa-Rica. Avant d'arriver à Colón, nous devons doubler une file de plusieurs kilomètres d'énormes camions à l'arrêt qui attendent leur entrée au Costa-Rica. Nous sommes plusieurs fois arrêtés par des barrages de flics où des uniformes kalachnikofisés, aussi aimables et souriants que des douaniers suisses alémaniques, contrôlent nos papiers puis fouillent méticuleusement nos sacs. À chaque fois, un grouillot recopie nos identités et numéros de passeports sur des cahiers gondolés et crasseux que personne ne lira jamais ... une ambiance suspicieuse qui me rappelle un peu la Roumanie de Ceausescu. Après une dernière fouille, nous embarquons sur une autre lancha à moteur. Après avoir essuyé un grain sur le lac, notre lancha remonte la rivière Papaturo où nous retrouvons le soleil. Ambiance tropicale et sudation garanties. Les deux rives sont couvertes de forêts ; singes, oiseaux, caïmans, iguanes, la faune est aussi nombreuse que variée. Les singes hurleurs sont impressionnants, car, malgré leur petite taille, ils ont un cri aussi grave et puissant que celui des lions ! Les iguanes qui se baladent dans les arbres aussi sont de bonne taille ... un bon mètre de long pour les plus gros. Quant aux oiseaux, il y en a partout et de toutes les sortes. NIC-2015-04790NIC-2015-05560NIC-2015-05580

[1] Possible car le bleu de service a feuilleté consciencieusement toutes les pages du bouquin de sudoku que j'avais dans mes bagages ... ce n'est quand même pas passionnant ... ou bien espérait-il aussi y trouver une photo cochonne ?

[2] Ces petites échoppes s'appellent ici pulperías, nom particulier à l'Amérique du sud qui ne s'emploie pas en Espagne.

[3] Les gens de la forêt.

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