Horizon : Le Mag' de Tirawa

Le Mag' de Tirawa : Carnet de voyage - Trésors du Mexique

Trésors du Mexique

Trésors du Mexique écrit par Christian JUNI :  Le Mag' de Tirawa

Carnet de voyage rédigé par Christian JUNI

Trésors du Mexique

- Trésors du Mexique -

Mexique, Amériques

A la fraîcheur du matin nous faisons un dernier petit tour du centre de Puebla avant de filer vers le Sud.

Zapotitlan de las Salinas et Tehuacan

Le lobby de notre hôtel datant du XVIIIèmeLe lobby de notre hôtel datant du XVIIIème - Zapotitlan de las Salinas et Tehuacan La vie s’articule autour du zocalo, la place d’armes

Zapotitlan de las Salinas et Tehuacan

Le soleil éclaire le dôme de la cathédrale de Puebla

En quittant Puebla, nous allons progressivement perdre de l’altitude. Les paysages changent dus au climat semi-désertique qui sévit dans la région. Après deux heures de route, nous arrivons dans la réserve de la biosphère de Cuicatlan. Le cœur de cette réserve est nommé Helia Bravo Hollis, du nom de la première femme biologiste au Mexique.  Nous y retrouvons Maurino qui sera notre guide local pour la balade que nous allons effectuer dans ce parc.

Dans un environnement où il ne pleut que 4 à 5 jours par an, la végétation s’est adaptée en conséquence. 50 espèces de cactus poussent dans le secteur, et c’est une véritable pharmacie ambulante qui est à la disposition des villageois. Chaque cactus possède des vertus, de la guérison des maux de dents aux piqures de scorpion et de vipère.

Zapotitlan de las Salinas et Tehuacan

Vue d’ensemble de la réserve de Cuicatlan

Zapotitlan de las Salinas et Tehuacan

Ce type de cactus peut stocker jusqu’à 300 litres d’eau douce, ce qui lui permet de survivre pendant 5 ans sans eau

Un cactus cierge grandit d’un centimètre par an. Certains ont plus de 1000 ans !

Zapotitlan de las Salinas et Tehuacan

Cactus cierge

Zapotitlan de las Salinas et TehuacanLa réserve couvre plus de 600 000 ha

Maurino est un descendant le l’ethnie des Popoloco. Il est un « passeur » de connaissances pour les générations futures. Il n’y a pas un recoin de son territoire qui lui soit inconnu…

Zapotitlan de las Salinas et Tehuacan

Autour d’un sotolin (arbre à patte d’éléphant), quelques une de ce groupe essayent de capter l’énergie du sol !

Zapotitlan de las Salinas et Tehuacan

Maurino nous explique la fonction d’une conque, utilisée autrefois comme sonnerie d’alarme en cas de danger. Le son produit par ce coquillage a une portée de 10 km

Zapotitlan de las Salinas et TehuacanCertaines espèces ne donnent qu'une fleur par an et de nuitZapotitlan de las Salinas et TehuacanPetit cactus mais très piquant et dangereux !

Zapotitlan de las Salinas et Tehuacan

Colibri dans une fleur d’agave. Les agaves ne fleurissent qu’une fois dans leur vie

C’est dans le village très tranquille de Zapotitlan de las Salinas que nous déjeunons avant de rentrer sur la ville de Tehuacan. Au passage, arrêt dans une saline préhispanique et chez des artisans qui travaillent l’onyx, une pierre tendre qui est produite localement.Zapotitlan de las Salinas et Tehuacan

Une saline datant de l’époque préhispanique

Zapotitlan de las Salinas et Tehuacan

Showroom d’un atelier travaillant l’onyx

Tehuacan n’est pas une ville avec un passé architectural particulier. Elle est entrée dans l’histoire parce qu’elle a servi de base arrière à l’armée de Napoleon III lorsque ce dernier a envahi le Mexique pour mettre à sa tête le jeune archiduc d’Autriche Maximilien de Habsbourg (1862). Ce dernier sera d’ailleurs fusillé en 1867, sur ordre de Juarez.

Zapotitlan de las Salinas et Tehuacan

Luxe, calme et volupté dans notre hôtel du soir à Tehuacan

Il y a une profusion de peintures murales au Mexique, même sur certains bâtiments historiquesZapotitlan de las Salinas et Tehuacan

Certainement une fresque historiqueCertainement une fresque historique - Zapotitlan de las Salinas et Tehuacan

Ici à la mairie de Tehuacan

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