- Trek dans l'Ausangate au Pérou -

C’est par une belle route asphaltée reliant l’Atlantique au Pacifique et après le passage de deux cols offrant une vue magnifique sur le massif de l’Ausangate que nous rejoignions  le petit village deTinki, point de départ de notre trek. A Tinki (3780m), nous retrouvons Pedro, notre ariero, et Léo son aide. Avec Augusto (guide local) et Jaimé (notre super cuisinier venu avec nous depuis Cusco), notre équipe est au complet. Nous disposons de trois chevaux pour le matériel et la nourriture ainsi que d’un cheval ambulance. Il ne faut pas moins pour ce trek sur-mesure dans l’Ausangate même si nous ne sommes que deux à le réaliser. 

Pedro et sa famille avec l'Ausangate en fond

Nous prenons la direction de la maison de Pedro où nous attendent les chevaux. Comme il est 11h, nous prendrons ici notre déjeuner. Pendant que Jaime s’active, Pedro nous emmène visiter sa maison. Il nous montre son élevage de cochons d’Inde, c’est mignon ces bestioles et la chair doit être bien tendre.Elevage de cochons d'Inde (Cavia porcellus ou Cuy en péruvien)Son épouse, qui comme toutes les dames porte la coiffe traditionnelle, s’installe à son métier à tisser. Pedro nous montre fièrement deux bébés lamas momifiés qu’il utilise pour la grande fête de Qollyuriti.

L'épouse de Pédro et son métier à tisser

Les lamas pour la fête de Qollurity

Dans le village, nous observons un couple qui prépare les briques pour la construction d’une maison.

Préparation des briques

Le trek pour rejoindre Upis (4400m) est facile. Certes Upis se situe à 3780 m d’altitude, mais nous sommes déjà bien acclimaté et le parcours représente un long faut plat, tout en douceur, et sans aucune difficulté. Face à nous l’imposant massif de l’Ausangate est omni présent. 

Le massif de l'Ausangate

On se rapproche de l'Ausangate

Nous rencontrons des enfants, des villageois ainsi que des bergers avec leurs troupeaux de lamas et alpagas.

Les jeunes viennent à notre rencontre

Rencontres le long du chemin

Peu de monde en ce mois d’août au campement de la fin de la vallée d’Upis. Certes il y a des sources d’eau chaude, mais dès que le soleil disparait, la température chute brutalement en dessous de zéro et nous enlève toute envie de bain.

Le campement au coucher du soleil

Après un bon repas, nous ne tardons pas trop à rejoindre notre duvet. Léo nous apporte à chacun une bonne bouillote qui tout au long du trek réchauffera agréablement nos duvets.