Grande Traversée de l'Afrique Australe
Carnets de voyages - Afrique - Afrique du Sud - 18.08.2016
Nous quittons notre "éléphant rouge " pour une grande semaine. Non seulement les camions sont interdits mais de toute façon pas adaptés aux pistes que nous allons emprunter. A bord d'un gros 4x4 aménagé, nous partons pour l'une des portes d'accès au mythique delta de l'Okavango. Après une première découverte du delta vu du ciel en petit avion hier, nous optons ce matin pour un survol en hélicoptère. L'engin n'a pas de portes, il est donc très facile de prendre des photos des animaux et de l'environnement. Un nouveau point de vue nous attend. Alors contente ?Hippopotames vus du cielImpalasZèbresHarde d'éléphantsA la station de Mokoro, ces pirogues en bois de Mogonono à l'origine, sont maintenant quasiment toutes en fibre de verre. Nous retrouvons notre équipe de "pulas". Ce sont les pilotes des ces mokoros. Ils se tiennent debout à l'arrière de la pirogue et la dirigent à l'aide d'un grand bâton. Un jeune spectateur stupéfait observe notre embarquementTroupeau du village voisinLe port de MorutsheUne de nos "pulas", elle est en charge d'un mokoro plein de matérielLe fleuve Okavango mesure près de 1300 km. C'est le troisième fleuve de l'Afrique Australe de par sa taille. Il prend sa source en Angola, longe la bande de Caprivi en Namibie, avant d'entrer au Botswana et de se jeter dans le delta. Il est ensuite littéralement absorbé par les sables du Kalahari, en décrivant un nombre incroyable de méandres, de canaux, formant un vaste labyrinthe de 15 000 km². L'Okavango est le plus grand delta intérieur du monde. Le flux du fleuve est changeant en fonction des saisons, et le cours même du delta a changé énormément au fil des ans. Les paysages dessinés par le fleuve sont très variés. On passe par de toutes petites rivières, ou seul le mokoro peut naviguer, on traverse ensuite des "lacs" dont l'eau semble stagnante et ainsi de suite. Nous croisons également de nombreuses îles. Nous en parcourrons certaines à pied avec nos guides. Eux seuls savent si les animaux y ont élus domicile ou non. Les roseaux, les papyrus et les nénuphars abondent, on trouve aussi bien de la savane jaune paille que des palmiers verts d'eau. Mais aussi des plaines, des marécages, des lagunes, des forêts riveraines, des prairies..... feu d'artifice de couleurs pour les yeux ! Les mokoros embarquent 3 personnes à bord (2 + 1 Pula qui pousse en restant en équilibre à l'arrière). Nous voilà donc partis pour quelques heures de navigation, jusqu'à notre campement qui se trouve sur l'une des îles du delta. Installation dans ce "wilderness camp" mobile (lits de camp, toilettes chimiques, tente douche rustique à partager). Au coeur de l'Afrique sauvage et préservée ! "Super" devant un acacia "candle pod"Il est 16h30 et alors que le soleil commence à baisser, nous partons pour un premier safari à pied. Notre guide, surnommé "Super", nous montre les détails que nos yeux non entrainés ne peuvent voir : traces animales, déjections, insectes bien cachés, plantes... Une "super" encyclopédie ce "Super" :) ! Le clou de la marche sera l'approche d'un groupe de 8 girafes qui observent les curieux petits bipèdes que nous sommes du haut de leur grande taille... Girafes que l'on approchera très près à piedAigle pêcheur, lui il est très sauvage !Le soir, alors que la fraîcheur attendue arrive, nous nous retrouvons autour du feu sous un magnifique ciel étoilé. Soirée africaine autour du feuNotre deuxième jour dans le delta nous laisse le temps d'une grande balade. Nous approchons un groupe de girafes, un grands troupeaux de zèbres, plusieurs phacochères qui détallent au dernier moment. Un gros éléphant solitaire nous fera même les honneurs d'une apparition, ainsi que deux buffles qui très rapidement fileront se cacher dans les épais fourrés à proximité. Troupeau de zèbresDans la savane, il faut toujours se déplacer en file indienneUn phacocère qui ne nous avait pas vuAlors que le soleil commence à faiblir, nous partons pour un grand tour en mokoro. Les pulas sont très attentifs car, le soir venu, les hippopotames commencent à quitter l'eau pour remonter sur les berges et il ne faut absolument pas se trouver sur leur chemin ! Cicogne africaineL'un de nos pulasAprès ces deux jours intenses passés au coeur de cette nature sauvage préservée, il va être dur de quitter le Delta de l'Okavango.
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