Des Andes aux Galapagos
Carnets de voyages - Amériques - Équateur - 03.02.2012
La surprise fut au rendez-vous ! Incroyable vue sur le Cotopaxi avec un ciel dégagé. L’émotion me prend, je reste sans voix. Je ne suis pas la seule. Je vois mes compagnons de voyage flâner dans ce Parc autour de l’hacienda. Ils savourent ce paysage, ce silence, cette ambiance. Après un bon petit déjeuner, nous partons en direction de ce volcan majestueux, le plus haut volcan actif au monde avec ses 5 897 mètres. Cotopaxi signifie en langue cayapa « cou de la lune ».
Avant d’arriver au volcan, nous empruntons une piste au cœur du paramo (plaine à l’herbe rase) où des blocs rocheux et débris volcaniques jonchent la plaine et vivent chevaux sauvages, biches et oiseaux. Les arrêts photos sont nombreux pour immortaliser la beauté du lieu avec toujours en arrière-plan le Cotopaxi. Notre bus débute la montée du volcan sur une piste accidentée pour nous déposer à 4 600 m. Notre objectif est de monter 200m et ainsi atteindre le refuge José Ribas. Deux chemins s’offrent à nous : le chemin en lacet à la montée moins raide ou le chemin plus raide à l’abri du vent. Nous privilégions le chemin en lacet pour la montée et le second pour la descente. La montée se fait sans souci grâce à un rythme de marche lent et à une bonne hydratation. Après environ 1h de montée, nous atteignons avec fierté le refuge José Ribas où nous prendrons un maté de coca, reconnu pour ses bienfaits sur le mal aigu des montagnes.
Nous rejoignons notre bus et quittons ce magnifique Parc National du Cotopaxi, direction Baños situé à 1 800m d’altitude juste sous le volcan actif Tungurahua. Porte d’entrée pour l’Amazonie, Baños attire avec ses bains naturels thermaux, ses cascades et ses activités sportives. Nous prenons la route des cascades entourée d’une végétation luxuriante et visitons la belle cascade Pailon del Diablo (« chaudron du diable »), près du village Rio Verde. Après quelques ponts suspendus et escaliers, nous atteignons la cascade qui fait 80m de haut. Très spectaculaire. Plus en amont, un autre arrêt s’impose... la traversée (surprenante) du Rio Pastaza en tarabiata, une nacelle métallique accrochée à des câbles, permettant de survoler une autre cascade. Les personnes sujettes au vertige pourront évidemment passer leur tour, la vue vaut déjà le détour.
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