Entre Irian Jaya et Moluques
Carnets de voyages - Asie Pacifique - Indonésie - 18.10.2010
A 5 heures du matin, la Caman met ses moteurs en route et nous voguons une petite heure, le temps du petit-déjeuner sur le pont, avant de s'amarrer sommairement à un arbre, à proximité d'une petite rivière d'eau très claire, l'objectif étant de faire le plein d'eau douce, car même si la douche ne coule qu'à un fil, le niveau de la cuve a bien baissé. L'installation qui permet de l'acheminer sur le bateau est un modèle de bricolage. On déplie jusqu'à l'embouchure de la rivière, soit environ 50 mètres, un tuyau, mais comme aucun n'a la longueur suffisante, on met bout à bout trois autres tuyaux de nature et de diamètre différents, reliés entre eux par des morceaux de chambre à air. Une pompe est mise en route et sans pratiquement perdre une goutte, quatre tonnes d'eau remplissent la citerne et cela en moins d'une heure ! Pendant cette opération, bain et m.t.p. (rappel pour ceux qui ont oubliés > masque, tuba, palmes) pour observer les coraux que la marée basse nous rend tout proche. Quelques beaux poissons aussi, mais compte tenu de ce qu'on nous promet aux Moluques, tout cela n'est que menu fretin ! Retour en " raid zodiac " à notre plage de Robinson d'avant-hier pour permettre à ceux qui n'avaient pu s'y rendre, à cause de l'orage, de la découvrir. Le bateau fait un grand tour pour venir nous chercher, car il ne passe pas au milieu du dédale d'îlots qui barre l'accès à ce petit paradis. En fin de matinée, escale dans un petit village de pêcheurs (Namatota), admirablement situé au bout d'une presqu'île, avec un port au vent et l'autre sous le vent. Les enfants plongent du ponton dans une eau turquoise. Les hommes jouent aux cartes sur la plage, les oreilles chargées de pinces à linge, dont chacune représente une partie gagnée. Le village est une enclave musulmane dans cette partie chrétienne de la côte. Puis nous naviguons deux heures (avec au passage la découverte de pétroglyphes sur une falaise faisant un encorbellement au-dessus des flots) jusqu'au port de Kaimana, grosse bourgade sans intérêt, avec une route qui dessert uniquement la ville et les environs immédiats, donc avec des motos et des voitures ... Vite nous retrouvons le Caman ! Deviendrait-on comme le héros de Barocco dans "Oceano Mare" qui ne pouvait voir la terre que d'un bateau ? Comment faire le plein d'eau ?Dans le dédale des rochersCouleurs et formations étranges de corauxLa plage de Robinson CrusoeVillage de NamatotaHabitants de NamatotaJetée à NamatotaVille de KaimanaMarché de KaimanaCoucher de soleil à Kaimana
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