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Le Mag' de Tirawa : Carnet de voyage - Du Machu Picchu à la Cordillère Huayhuash

Du Machu Picchu à la Cordillère Huayhuash

Du Machu Picchu à la Cordillère Huayhuash écrit par Christian JUNI :  Le Mag' de Tirawa

Carnet de voyage rédigé par Christian JUNI

Du Machu Picchu à la Cordillère Huayhuash

- Du Machu Picchu à la Cordillère Huayhuash -

Pérou, Amériques

Pas très chaud cette nuit mais le soleil vient tout de suite réchauffer l’atmosphère !

Chambre avec vue à Patabamba - De Patatamba à LamayChambre avec vue à Patabamba

Aujourd’hui, première véritable randonnée pour parfaire notre acclimatation avant de rejoindre les Cordillères au nord du Pérou. Notre marche commence par un agréable sentier à flanc, véritable mirador sur la Vallée Sacrée et les sommets enneigés de la Cordillère Urubamba. Après le joli village de Sihuas, une montée un peu plus soutenue permet de franchir la difficulté du jour, le col de Pukamarca à 4040 m d’altitude.

Un groupe de lamas va faire un bout de chemin avec nous - De Patatamba à LamayUn groupe de lamas va faire un bout de chemin avec nous

Champs d'orge avec Patabamba en arrière-plan - De Patatamba à LamayChamps d'orge avec Patabamba en arrière-plan

Superbe sentier en balcon (3700m) - De Patatamba à LamaySuperbe sentier en balcon (3700m)

La vallée de l'Urubamba - De Patatamba à LamayLa vallée de l'Urubamba

Depuis le Col de Pukamarca, le Nevado Ausangate dans le fond - De Patatamba à LamayDepuis le Col de Pukamarca, le Nevado Ausangate dans le fond

Terminus pour les lamas - De Patatamba à LamayTerminus pour les lamas

Descente facile jusqu’au magnifique village de Pukamarca, l’« endroit rouge» en quechua. Déjeuner sur les terrasses incas dominant le village, un des derniers exemples d’architecture traditionnelle avec ces maisons d’adobe aux toits de chaume. Nous poursuivons par un spectaculaire chemin inca, taillé dans les gorges du canyon Leonpunku, « la porte du puma ». Ambiance saisissante entre ces parois resserrées où seul le bruit d’une rivière trouble le silence. La végétation prend des allures tropicales. Après être passé devant un ancien poste de contrôle inca, l’horizon s’ouvre à nouveau et nous arrivons sur un secret bien gardé, le site d’Huchuy Qosqo, le petit Cusco (3670 m).

Descente vers Pukamarca - De Patatamba à LamayDescente vers Pukamarca

Sentier Inca menant à la Gorge de Leonpunku - De Patatamba à LamaySentier Inca menant à la Gorge de Leonpunku

Ambiance tropicale dans la Gorge de Leonpunku - De Patatamba à LamayAmbiance tropicale dans la Gorge de Leonpunku

Chemin Inca menant à Huchuy Qosqo - De Patatamba à LamayChemin Inca menant à Huchuy Qosqo

Balade paisible, à travers les constructions en pierre ou en pisé et les terrasses agricoles de cette ville qui, selon les chroniques, aurait été construite par l’Inca Wiracocha au début du XVème siècle.

Les premières terrasses de Huchuy Qosqo - De Patatamba à LamayLes premières terrasses de Huchuy Qosqo

Petite pause au-dessus de Huchuy Qosqo - De Patatamba à LamayPetite pause au-dessus de Huchuy Qosqo

Le site de Huchuy Qosqo est connu pour ses systèmes de terrasses - De Patatamba à LamayLe site de Huchuy Qosqo est connu pour ses systèmes de terrasses

Il reste très peu de bâtiments sur le site de Huchuy Qosqo - De Patatamba à LamayIl reste très peu de bâtiments sur le site de Huchuy Qosqo

Le site était célèbre pour ses plantations de maïs - De Patatamba à LamayLe site était célèbre pour ses plantations de maïs

Nous poursuivons notre descente vers Lamay par un chemin offrant de superbes vues sur la vallée sacrée. Après 1140 mètres de descente (depuis le col de Pukamarca), nous retrouvons notre véhicule à Lamay et rejoignons le village de Pisac.

Tout en bas, le village de Lamay, terme de cette belle randonnée - De Patatamba à LamayTout en bas, le village de Lamay, terme de cette belle randonnée

Les pensées du jour de Jean-Marc Porte :

Le voyage parfois sait changer de rythme d’un jour à l’autre. Et à 24 heures près, quelques ruptures majeures peuvent générer de légers vertiges. Expérience en 36 heures chrono : notre aller-retour express vers l’incontournable (?) site du Machu Picchu ressemblait à une étape de Dakar. Une liaison en ferrocaril sur Aguas Callientes, avant-hier soir. Une spéciale très matinale engagée à fond de seconde dans les bus desservant le site. Et un aller-retour chrono plus tard (chaleur, sueur et émerveillement...) vers le sommet dominant le site, toute l’équipe rembarquait vers une temporalité bien plus calme du Pérou.

 

Patabamba, même jour. Un village en rive gauche de la vallée sacrée, perché très à l’écart des circuits « classiques », que nous avons rejoint à la nuit. Je pense que nous souviendrons tous de l’accueil de la petit communauté Quechua vivant là. Une danse, un repas et des sourires simple ?  Ce matin, quelques lamas et deux Caballeros nous ont accompagnés vers le col dominant les vastes systèmes de champs et de terrasses qui forment le visage même de ces univers ruraux de la cordillère d’Urubamba. Un bout de chemin Inca, un fragment d’altitude. Et le plaisir très simple de traverser enfin l’espace à la bonne vitesse. Celle de nos pas…

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