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Le Mag' de Tirawa : Carnet de voyage - Du Machu Picchu à la Cordillère Huayhuash

Du Machu Picchu à la Cordillère Huayhuash

Du Machu Picchu à la Cordillère Huayhuash écrit par Christian JUNI :  Le Mag' de Tirawa

Carnet de voyage rédigé par Christian JUNI

Du Machu Picchu à la Cordillère Huayhuash

- Du Machu Picchu à la Cordillère Huayhuash -

Pérou, Amériques

Ce matin a un air de vacances : pas de stress, pas d’angoisse, pas de col à plus de 5000 mètres ! C’est d’un pas léger que nous entamons une descente facile et magnifique.

La quebrada Quilcayhuanca

Juste au-dessus de notre campement

La vallée est étroite, enserrée entre de hautes falaises granitiques aux couleurs fauves. Ambiance bucolique avec ces pâturages sillonnés de ruisseaux et envahis de troupeaux de vaches et chevaux.

La quebrada Quilcayhuanca

La grande vallée de Quilcayhuanca

La quebrada Quilcayhuanca

Eau ferrugineuse

La quebrada Quilcayhuanca

Après 8km de marche depuis notre dernier camp

Arrivée en fin de matinée à la Portada (3850 m), une des entrées du parc national du Huascaran, et voici la fin de ce superbe trek engagé. Adieux à deux de nos porteurs et à nos muletiers.La quebrada Quilcayhuanca

La porte du parc est cadenassée

La quebrada Quilcayhuanca

P'tit Louis et Mister Tong, alias Jean-Marc Porte

La quebrada Quilcayhuanca

Panneau indicateur à l'entrée

Retour en véhicule sur Huaraz. Demain journée de « repos », enfin c’est ce qui est marqué dans le programme !

 

Les pensées du jour de Jean-Marc Porte :

Fin de second round. Huaraz, à nouveau, pour boucler la boucle de ces 6 derniers jours. Retour à la ville, au Pisco Sour et à la douche. Compter les grandes étapes du voyage, inscrites en filigramme au fil des jours succédant aux jours : après les débuts de confrontation autour de Cuzco et de la vallée sacrée, la « part Two » de ce long trek andin est désormais derrière nous. Toute l’équipe est en (re)descente calme, après 5 jours à danser entre les cols et les vallées de la cordillère blanche. Hier soir, donc, un bivouac clôturant les yoyos entre 5000 et 4000. Le calme particulier d’une « fin » passagère ? Un relâchement accepté du corps et de l’esprit, sous la barre des 4000, une fois passé les questions et les incertitudes du « là-haut ». Ce matin, la sortie de notre itinéraire avait des airs de flânerie au ras du sol. Et là encore, un plein de petits bonheurs. Le fond de la vaste vallée glaciaire, à suivre les eaux du torrent de la quebrada Quilcayhunca. Le jeu des premiers rayons du soleil sur les pelouses de givres. Les chants sonores des oiseaux retrouvés, montant avec la lumière. Le fil du torrent aux blocs d’ocre et d’orange. Les verticales denses des falaises de granit ouvrant vers le ciel. Tous ces mondes chantaient, pour nous, dans la densité retrouvée de l’air et de la lumière, en redescente de Cordillère Blanche…

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