Easy Rider au Zanskar
Carnets de voyages - Asie Pacifique - Inde - 10.09.2011
Comme prévu, la nuit fut froide et l'altitude un peu plus difficile à supporter, sauf pour Christian P. qui dort toujours aussi bien, au grand désespoir de Gérard, son compagnon de tente ! Conséquence directe de cette chute du mercure... nos deux 4x4 d'assistance ne démarrent pas ce matin, à cause de la mauvaise qualité du gasoil qui a certainement gelé dans les tuyaux ! Nos chauffeurs déploient alors les grands moyens... en faisant brûler des cagettes en bois sous chaque châssis. Le pire c'est que cela fonctionne... mais nous n'osons pas penser à l'état des durites et des fils qui trainent sous les voitures ! Aujourd'hui sera une longue journée ! Trois cols au programme et pas mal de pistes défoncées. En quittant le Tso Kar, nous tombons sur une grande zone de travaux au niveau d'un plateau à 4900m d'altitude. Des centaines d'ouvriers en haillons, armés de pelles et de pioches préparent la future route. D'un seul coup, nous tombons sur un ruban d'asphalte flambant neuf. On se croirait dans l'Ouest Américain, il ne manque que des Harley Davidson... (clin d'oeil à Michèle et Guy). La route plonge ensuite subitement sur le camp de Pang. Un thé brulant vient réchauffer nos carcasses congelées. De Pang nous nous enfonçons dans une gorge magnifiquement angoissante. L'asphalte fait place à une piste totalement défoncée, et ceci jusqu'au Lachulungla (4950 m). Cela s'améliore un peu dans la descente qui suit puis dans la montée au deuxième col de la journée : le Nakeela (4900 m). La route replonge ensuite jusqu'au Whisky Bridge en une série de lacets. Encore 20 kilomètres, de bonne route cette fois, jusqu'à Sarchu qui marque la pause casse croute. Quelques chapatis plus tard, et nous voilà repartis pour le dernier col de la journée : le Baralachala (4650 m). Nous quittons définitivement les montagnes du Ladakh et entrons dans l'état d'Himachal Pradesh
Une grande descente de 40 km, avec une route digne des grands cols Suisse, nous mène ensuite au terme de cette longue étape, au village de Darsha. On commence à mieux respirer, l'altimètre indique 3400 m. Pour l'occasion, nous sacrifions un saucisson que Manu avait planqué dans ses bagages.
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