Grande Traversée de Madagascar
Carnets de voyages - Afrique - Madagascar - 28.07.2015
Le programme du jour était d'une simplicité redoutable. Départ en bateau à 7h30, trois heures de navigation en traversant la baie de Bombetoka puis en remontant la rivière Betsiboka jusqu'à la ville de Marovoay. Au bout de 3h dans notre embarcation, je demande à Nathanaël une estimation du temps restant. Il entre alors en long palabre avec le capitaine qui répond avec un aplomb redoutable ... 30 minutes ! Nous ferons comme cela un certain nombre de fois et au final, au lieu de 3h, il nous faudra presque 7h ! C'est l'Afrique... " mora... mora ! " EmbarquementLes Vahaza dans leurs gilets de sauvetage fluosLa rivière est la seule voie de communication pour les villages des bergesUn aigle pêcheurUne aigretteDes villages de pêcheurs sont installés sur les rives du fleuvePlus on remonte le fleuve, plus les embarcations deviennent frêlesGroupe d'aigrettesPour justifier cette énorme différence de timing, le capitaine argumente que nous sommes à l'envers de la marée et que le courant est trop fort ! Nous tenterons même d'emprunter un chenal qui devait raccourcir notre navigation. En fait, le manque d'eau dans ce bras nous a obligé à faire demi-tour ! A l'approche de la ville de Morovoay (littéralement cela signifie " beaucoup de crocodiles ") le chenal devient étroit, nous pouvons toucher du doigt les habitants qui peuplent les rives. Une belle au bain !Groupe de zébus allant eux aussi prendre leur bainLe niveau de l'eau est à son plus basLa navigation devient de plus en plus délicate. La bourgade de Morovoay surprend le voyageur. C'est un peu une ville "Far West " qui a dû avoir son heure de grandeur. Nous sommes dans le deuxième grenier à riz de Madagascar mais toutes les infrastructures, qui avaient été installées pendant la colonisation, ont subi une vingtaine d'année de régime socialiste et sont totalement tombées en ruine ! Il nous reste un peu moins de deux heures de piste et de route pour arriver dans le parc national d'Ankarafantsika. C'est un peu tard pour la balade que nous devions faire en forêt à la recherche de lémuriens. Nous pourrons cependant admirer le ballet aérien de quelques sifaka, nom local donné au propithèque de Verreaux. Un safikaDes scuptures originales à l'entrée du parc national Terme de notre journée, un petit lodge surprenant au vu de l'endroit perdu dans lequel nous sommes !
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