Grande Traversée de Madagascar
Carnets de voyages - Afrique - Madagascar - 28.07.2015
Notre campement sur la plage d'Antanimora est remarquablement situé. Une grande langue de sable protège le port. Ce matin, lever bien avant l'aube pour aller se poster au bout de cette langue de sable et pour assister à un lever de soleil sur la "Grande Terre" ! 6h10 du matin : notre astre grimpe vite au-dessus des montagnes de MadagascarRetour au camp d'AntanimoraDe retour au camp, nous assistons au retour des pêcheurs après une nuit dehors, l'occasion d'acheter quelques mérous qui finiront en sashimis pour midi. Après un café pris dans un estaminet local, Nathanaël nous convie à une découverte d'Antanimora. Nous passons d'abord par la case de Max Giovanni. Il déclame être le propriétaire de cette île et, preuves photographiques à l'appui, nous raconte que son grand-père italien a épousé une malgache au début du XXème siècle. Retour des pêcheurs au petit matinLe village d'Antanimora est fort bien tenu et semble prospèreMax Giovanni, le boss de l'îleComme sur toutes les îles, il y a un chantier naval ici. Nous rencontrons le " fondy ", c'est-à-dire le charpentier de marine qui dirige les travaux de construction de tout navire. En général c'est un métier qui se pratique de père en fils. Le maître des lieux est en train de mener trois chantiers à la fois : un boutre, un canot et une pirogue. Rien que le canot, qui est une commande, va lui prendre, avec un aide, six mois de travail. Coût final : 8 millions d'ariary, soit un peu moins de 3000 euros. Le canot en cours de fabricationUne pirogue presque terminée Nous terminons la découverte par une balade en direction du point culminant de l'île. Vers dix heures du matin, nous reprenons la mer et cap vers le Nord pour aller jeter l'ancre en face de Nosy Kalakajoro. Une fois les mérous dévorés sous forme de poisson cru et grillé, descente à terre. Nous sommes dans "la carte postale" : sable fin, cocotiers, eau à 29° et patates de corail avec jolis poissons. Pour les photos sous-marines, désolé de vous dire que nos spécialistes équipés de matériel sophistiqué ... ont soit des problèmes d'appareils qui refusent de fonctionner, soit encore des problèmes de réglages de masque et autres tubas. Votre serviteur, rédacteur de ce blog ne désespère pas.Fleurs de frangipanierPetite fille curieuse de KalakajoroEn fin d'après-midi, autre balade pour découvrir le village de cette île. Il y a un autre chantier naval et Nathanaël nous fait un petit exposé sur la manière de construire des bateaux. Le fondy local n'utilise comme outils qu'une herminette et une scie. Une équerre et un mètre à ruban complètent son attirail ! Le fondy au travail avec son herminetteMaquette du bateau avant le début des travauxPour ce boutre, un an de travail sera nécessaire. Valeur du navire, 30 millions d'ariary, soit 10 000 euros Photo 13 Le fondy avec son deuxième instrument indispensable : une scie égoïne.Le fondy avec son deuxième instrument indispensable : la scie égoïneRetour sur le Nofy Be en fin de journée
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