- Les îles de la Sonde -

Navigation nocturne entre Riung et Sukur. La mer était un peu "cabossée", comme la piste... Mais les troupes sont bien amarinées, pas de malades et tout le monde a plutôt bien dormi ! Débarquement sur l'île, devant Samparung, l'unique village de ce lieu perdu ! En annexe pour se rendre sur Sukur

Jamais personne ne vient leur rendre visite, alors l'accueil est très chaleureux. La chaleur aussi est au rendez-vous pour parcourir les quelques kilomètres menant au lac de cratère situé au centre de l'île. Bien que pêcheurs à l'origine, les Bajos qui peuplent Sukur se sont mis à l'agriculture. Plantations de soja et de maïs, manguiers sauvages et cultures de manioc occupent tout l'espace disponible.

Sur le chemin du lac SamparungPaysans qui récoltent les graines de sojaLe lac SamparungNotre guide local Bajo

Vers 11 heures du matin, cap vers l'île de Palue. Un grand volcan domine les lieux. Il a violemment explosé en 2011, obligeant l'exil des villages vers Florès. Il est toujours actif et le gouvernement vient seulement d'autoriser le retour de ses habitants.

L'île et le volcan Palue sont en vueCoulée de lave de 2011

Nous accostons sur le flanc Sud-Ouest afin de grimper dans la montagne, à la recherche d'un village où Agus est déjà allé une fois il y a longtemps !

Débarquement sur PalueNotre bateau au mouillage

Après une heure d'effort dans une chaleur juste soutenable, nous voici arrivés au village de Nitung, partiellement endommagé par les explosions en 2011. Malgré cela, ses habitants viennent de rentrer au bercail, après presque 4 ans d'absence !

Des irréductibles qui sont revenus au village de Nitung !Des irréductibles qui sont revenus au village de Nitung !

Nous avions sué sang et eau dans la montée pour la descente cela sera seulement eau mais en quantité. Le capitaine ne veut pas mouiller au large de cette île, il préfère traverser vers la côte de Florès ! Qu'à cela ne tienne, nous mettons cap au sud alors qu'un magnifique coucher de soleil embrase l'horizon !

Notre bateau baigné par la lumière du soirCarte postale ... nous y sommes habitués !