- Sur la route Maya -

Panajachel est situé sur la rive nord-est du lac Altitlan. On sent que c’est lieu touristique. Une grande artère dessert boutiques d’artisanat et de souvenirs, cybercafés, bars et restaurants…

Nous commençons notre journée par la visite de l’un des villages situés sur les bords du lac puis débarquons à Santa Cruz La Laguna pour faire une magnifique balade au-dessus du village. Cette petite randonnée permet d’avoir un aperçu de la vie locale, avec un arrêt, au hasard de notre marche, à l’école du village pour observer le cours de sport donné dans la cour. A maintes occasions, nous profitons des superbes points de vue sur le lac. Nous faisons halte dans un restaurant pour déjeuner et poursuivons notre petit périple. Et pour finir en beauté ce tour, arrêt dans un café, histoire de se désaltérer après notre marche. Le jus frais d’hibiscus est grandement apprécié à ce moment-là. Le lieu est simple mais fait rêver. Petite bâtisse avec terrasse ombragée donnant sur le lac, avec, en contrebas, des pontons permettant d’amarrer quelques bateaux et en fond, les volcans. Un lieu très instagrammable, comme pourrait dire Julien ! Après cette pause enchantée, nous reprenons le bateau pour rentrer à Panajachel. Le retour fût assez rude, au point que la coque du fond du bateau a subi quelques fêlures. Pas de quoi inquiéter notre chauffeur mais nous, oui ! Nous sommes tout de même arrivés sains et saufs…ouf !

Etant donné qu’il nous restait un peu de temps libre, ma compagne de chambre et moi sommes allées faire un tour dans la rue principale, pour s’imprégner de l’ambiance de la ville et faire les derniers achats avant de rentrer en France. Car en effet, c’est déjà la fin de notre voyage, nous reprenons l’avion demain. Avant le dîner, avec Catherine, nous allons boire un dernier verre en terrasse, au bord du lac, en compagnie de Jean-Luc, notre guide et prestataire au Guatemala. J’aurai aimé prolonger de quelques jours ce séjour aux bords du lac  mais il temps de rentrer… pour être malheureusement confiné(e)s quelques semaines après… Mais ce qui permet d'apprécier l’immense chance que nous avons eu de voyager (et de rentrer) juste avant la pandémie et la fermeture des frontières.