Des grands monastères Tibétains au Kailash et royaume de Guge
Carnets de voyages - Asie Pacifique - Tibet - 12.06.2024
Une belle journée bien remplie nous attend. Nous partons à l’ascension du Kamba La qui culmine à 4 750 m. C’est un lieu connu qui offre une vue magnifique sur le lac Yamdrok (le lac scorpion) et sur les neiges du Nogin Kangsang un sommet glaciaire culminant à 7 191 m. Nous croisons beaucoup de monde pour admirer ses eaux turquoise. C’est un des trois lacs sacrés du Tibet, il s’étend sur 638 km² à presque 4 500 m d’altitude.
Nous poursuivons notre route et effectuons un détour pour visiter Samding, à l’écart de la route, et donc des touristes. Ce monastère est intéressant par son emplacement et son histoire. Construit à la fin XIIIème siècle, c’est l'un des rares monastères tibétains ayant une femme réincarnée pour abbesse.
Nous poursuivons ensuite vers le Karo La et ses 5 040 m. Nous nous arrêtons pour profiter de la vue sur les glaciers et les séracs du Nojing Kangsang.
Plus loin des moutons bleus (mélange entre chèvre et bouquetins) paissent tranquillement non loin de la route.
La journée n’est pas finie, nous arrivons dans l’après-midi à Gyantse, ville importante pour l’histoire du Tibet. C’est en 1904, date à laquelle le colonel Youghusband mena une expédition destinée à ouvrir le Tibet au commerce et au passage à expulser les intérêts russes et chinois. Il arriva à Gyantze en avril 1904 et entama les discussions avec les représentants du Dalaï Lama qui n’aboutirent point. Le 5 juillet après une rude bataille, il s’empara du Dzong qui surplombe la ville, la route de Lhassa était ouverte. Et le commerce avec l’empire britannique commença. Après la révolution républicaine chinoise (1911-1912), les Tibétains proclamèrent leur indépendance. Le gouvernement du Tibet fonctionna de manière indépendante jusqu’en 1951. La suite est connue.
Gyangtsé était autrefois la plus grande ville commerciale entre le Tibet et l’Inde. Pour profiter d’une belle vue sur Gyantze, il faut monter en direction de la forteresse (fermée au public).
Il reste quelques vieux quartiers dans lesquels il est intéressant de flâner. La plupart des maisons en terre ont été remplacées par de nouvelles constructions, mais toujours en gardant l’esprit tibétain.
Mandalas dans le monastèreLa cité monastique abrite le Kumbum (littéralement, 100 000 images), le plus grand chörten du Tibet. Construit en 1447 par Rabten Kunzang, prince de Gyantsé, il constituait un centre important de l'école Sakya. Ce bâtiment contient 77 chapelles sur 6 étages, décorées de plus de 10 000 peintures murales, nombre d'entre elles démontrant une forte influence népalaise. Elles sont les dernières de ce type au Tibet.
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