Des grands monastères Tibétains au Kailash et royaume de Guge
Carnets de voyages - Asie Pacifique - Tibet - 12.06.2024
Situé à une trentaine de minute de Thôling, la citadelle de Tsaparang est un endroit magique au lever de soleil. Bien sûr, il est indispensable de se lever tôt, mais lorsque le soleil apparait, difficile de rester indifférent. La citadelle se colore en orange. Nous sommes à l’aube du XIème siècle. Il n’y a plus de pouvoir central, c’est le retour de rivalités entre les clans et les chefs locaux.
Dans l’ouest du Tibet, les souverains de Guge (en place depuis le IXème siècle) sont de fervents bouddhistes. A Tsaparang se créé un important mouvement religieux. Le roi invita Atisha, sans doute le plus grand penseur de son époque ce qui permit le renouveau du bouddhisme. A son apogée (Xème et XIème siècle) le roi régna sur l’immense territoire de Ngari qui s’étendait jusqu’au Spiti et Zanskar. L’effondrement soudain du royaume de Guge vers 1620 s’est produit à un moment où la région a subi ses trois décennies les plus sèches parmi les 5 700 dernières années. Antérieurement on attribuait cet effondrement à des conflits militaires.
Pour rejoindre le pied de la citadelle, obligation de prendre des petits bus électriques. Nous sommes une trentaine de personnes pour assister au lever de soleil. Les temples n’ouvrant leurs portes qu’à 9h, nous montons les 130 mètres qui nous séparent du sommet de la citadelle. Un vrai bonheur que de profiter seuls de ces lieux, beaucoup ne grimpent pas, d’autres attendent l’ouverture des chapelles. Autre avantage, lorsque nous descendons, nous sommes seuls pour visiter les chapelles. Les peintures et les statues des écoles indo-cachemirie sont exceptionnelles. Il est indispensable de prendre son temps, avec une frontale, pour apprécier la finesse des peintures.
Comme il n’y a pas d’autres touristes, les gardiens m’autorisent à prendre, avec mon téléphone portable, quelques photos. Sur la route de retour, trois grues semblent nous attendre, pour nous souhaiter la bienvenue, elles claquettent.
De retour à Thöling, nous visitons le monastère, hélas il a subi beaucoup de dégradations, mais les peintures sont là aussi de toute beauté.
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