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Le Mag' de Tirawa : Carnet de voyage - Des grands monastères Tibétains au Kailash et royaume de Guge

Des grands monastères Tibétains au Kailash et royaume de Guge

Des grands monastères Tibétains au Kailash et royaume de Guge écrit par Christian LEROY :  Le Mag' de Tirawa

Carnet de voyage rédigé par Christian LEROY

Des grands monastères Tibétains au Kailash et royaume de Guge

- Des grands monastères Tibétains au Kailash et royaume de Guge -

Tibet, Asie Pacifique

Ce matin, direction Samyé par l’autoroute que nous abandonnons pour longer le Brahmapoutre.

 

le Brahmapoutre
Le Brahmapoutre

 

Dans son livre « les chevaux du vent », Jérome Edou précise que selon la légende, le roi tentait depuis longtemps de construire un temple à Samyé, mais les démons s’y opposaient. C’est Padmasambhava « né du lotus » que les tibétains, nomment Guru Rimpoche, exorcisa les démons qui empêchaient la construction d’un temple, puis les subjugua en leur faisant promettre de servir la doctrine du Bouddha. C’est ainsi que le premier monastère du Tibet aujourd’hui nommé Samyé fut achevé en 791.


Pour apprécier l’ampleur du monastère, il faut gravir la petite colline qui le surplombe (100 m de dénivelé par un bon chemin). Samyé a la particularité d’être construit comme un mandala.

 

# A REMPLIR #
Le monastère sous forme de mandala

De retour au pied de la colline, une surprise administrative nous attend. Le chef de police ayant changé, nous devons nous rendre à Tsethang (1h de route) pour des formalités administratives nous permettant de visiter le monastère. Problème, le poste ferme de 13h à 15h. Grace à une conduite sportive de Tashi, nous arrivons pile à 13h au poste de police. La policière qui ferme la porte, accepte gentiment de nous rouvrir pour 20 mn de formalités.


Nous retournons ensuite à Samyé pour le repas et la visite de ce superbe monastère historique qui fut un centre d’étude du sanscrit.

 

Samyé Tibet
Le temple principal
# A REMPLIR #
Stupa dans l'enceinte du monastère
# A REMPLIR ## A REMPLIR ## A REMPLIR #

Puis, retour à Tsethang que nous dépassons pour aller visiter Yumbulakhang, petite forteresse de l’époque des rois.

 

Yumbulakhang
Yumbulakhang


Un brin d’histoire s’impose pour comprendre le Tibet.

Longtemps interdit aux étrangers, le Tibet a connu une histoire mouvementée. Par son mariage en 632 avec une princesse népalaise, le roi Songtsen Gampo fut influencé par le bouddhisme, il fit construire le jokhang. Pour calmer ses ambitions territoriale, l’empereur de Chine lui « donna » en mariage une de ses filles, elle aussi bouddhiste. 


Le Monastère de Samyé est le premier monastère bouddhiste de l'école Nyingmapa construit sous l'Empire du Tibet. Vers l'an 779, il fut fondé vraisemblablement par Padmasambhava et Shantarakshita.Cependant, le 43e et dernier roi du Tibet qui accéda au trône en 838 (après avoir assassiné son frère) éradiqua en quelques années le bouddhisme. Il faut attendre le début du XIème siècle pour une seconde diffusion du bouddhisme.


Le prestigieux lama Tsong Khapa (1357-1419) développa sa propre doctrine, fonda le monastère de Ganden et reçu le titre de Dalaï lama qui fut ensuite rétrospectivement appliqué à ses deux prédécesseurs.


Pendant une longue période, le Tibet se tournait soit sous la protection des Mongols, soit sous la protection des Chinois. En 1717, les mongols envahirent le Tibet, ce que l’empereur de Chine n’apprécia pas du tout. Les mongols durent se replier, l’empereur de Chine installa au pouvoir le 7e Dalaï Lama et proclama le Tibet protectorat chinois. Des Amban, ou représentants de l’empereur, furent installés à Lhassa pour veiller aux intérêts mandchous. Durant les deux siècles suivants, aucune hostilité n’éclata.

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