Voyage au Ladakh, Samsãra ladakhi
Carnets de voyages - Asie Pacifique - Inde - 26.06.2015
Le matin, grand soleil, mais frisquet. À cette altitude, l'air est très pur et le soleil est très lumineux, avec des contrastes ombre-lumière très violents. Les voisins indiens du camp se baladent dehors avec toutes leurs couvertures sur le dos car il y a un peu de gelée blanche et les sommets voisins sont poudrés de neige fraîche deux cents mètres au-dessus de nous... Notre campement a un petit côté camp de réfugiés palestiniens... Tous sont aimables et souriants ! Les deux questions qu'on nous aura le plus souvent posées pendant ce voyage sont where are you from et how old are you... la réponse à cette dernière question les étonne beaucoup ; ils pensent probablement que, compte tenu des difficultés du voyage, nous serions mieux à la maison devant la télé à notre âge ! C'est vrai que nos conditions de vie ne sont pas les leurs ; et, chez les nomades des hauts plateaux, il ne doit pas y avoir beaucoup de centenaires. Après le petit-déj, nous partons à pied visiter le village de Spangmik. Village, c'est beaucoup dire : quelques maisons de pierre avec de la bouse de yak qui sèche sur le toit et qui sera le seul carburant de l'hiver... Ça, au moins, c'est de l'écologie, de la vraie de vrai ... c'est du travail en circuit fermé ; donc, impact nul sur l'environnement ! À 14 h, nous arrivons au village-étape, Sarthi, à 3815 m. Nous logeons dans une très agréable guest-house, au milieu des champs... ce sera mon hébergement préféré de tout le voyage, même la douche fonctionne bien... Après une courte pause, balade aux alentours : deux monastères (Thag Thog et Chemdey) toujours perchés sur des pitons rocheux. Magnifique, calme et sérénité. Les moines sont aussi actifs ici qu'ailleurs et leur principale occupation semble être ne rien faire ! Pour terminer la journée, une halte chez une soeur de Thustop, notre guide, qui nous offre le thé et nous montre sa collection de bijoux traditionnels. Le plus emblématique est le perak, une curieuse coiffure féminine où sont fixées des turquoises. On ne peut pas dire que ce soit spécialement beau... cher, certainement ; curieux, aussi ! Le soir, au dessert, notre cuistot nous a préparé des frites au miel... surprenant mélange, mais on ne peut pas dire que ce soit mauvais... Il fait nettement moins froid et la pression atmosphérique étant un peu remontée, nous passons une excellente nuit.
En relation avec cet article
- ça serait dommage de passer à côté... -
- Tous nos circuits -
- À découvrir dans le mag' -
- Nos départs garantis -