- Du Simien à la mer Rouge -

Nous sommes partis à l'heure mais nous sommes arrivés avec 45 minutes d'avance sur le sol éthiopien ! Cela doit être fait exprès pour compenser la lenteur des préposés aux visas. Pas de stress dans ce hall d'arrivée, la queue avance à une allure de tortue. Finalement, nous récupérons tout et, en arrivant dans le parking bien embouteillé de l'aéroport, notre surprise est grande devant l'accueil qui nous est réservé. "Loup Garou" (c'est le surnom que nous avons donné à ce chauffeur), dans sa tenue locale blanche et avec sa coiffure à la Jackson Five, a créé un décor un peu hallucinant fait de branches, de fleurs.

Loup Garou nous accueille avec des fleurs !Nous sommes devenus sans le vouloir la curiosité locale et les touristes chinois qui sont arrivés en même temps que nous, nous mitraillent.

Ayant quitté le froid relatif européen, c'est avec un beau soleil que nous ferons une visite des quelques endroits intéressants de la capitale. Car autant le dire tout de suite, on ne vient pas en Ethiopie pour rester à Addis. Après le musée national qui abrite, entre autres, notre grand-mère à tous (Lucy, célèbre ancêtre de l'humanité avec ses 3,2 millions d'années), le palais du Négus (Haïlé Sélassié, le pape malgré lui de tous les rastas de la terre) transformé en musée ethnographique et un tour sur la colline de Matoto qui domine la ville, nous serons de retour à notre hôtel, un peu cassés quand même par le voyage. D'autant plus que demain le réveil va être bien avant l'aube ! Corvée de bois sur la colline de Matoto