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Le Mag' de Tirawa : Carnet de voyage - Dans les secrets de la Corée du Sud avec Grands Reportages

Dans les secrets de la Corée du Sud avec Grands Reportages

Dans les secrets de la Corée du Sud avec Grands Reportages écrit par Christian JUNI :  Le Mag' de Tirawa

Carnet de voyage rédigé par Christian JUNI

Dans les secrets de la Corée du Sud avec Grands Reportages

- Dans les secrets de la Corée du Sud avec Grands Reportages -

Corée du sud, Asie Pacifique

Nous quittons Jeonju pour rejoindre Haeinsa (145 km / 1h45 de trajet). Haeinsa est l'un des temples bouddhistes les plus importants de Corée du Sud, connu notamment pour le Tripitaka Koreana, un recueil d’écritures bouddhiques gravées sur 81 258 plaques en bois. Le temple fut bâti pour la première fois en 802. Haeinsa et le Tripitaka Koreana ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1995. 


L’ensemble monastique de Haeinsa est situé dans une belle vallée boisée et s’atteint en 30 minutes de marche. 
 

La troisième porte pour accéder au temple
La troisième porte pour accéder au temple
Pavillon du grand Tambour
                               Pavillon du grand Tambour
Séance d’entrainement au tambour
Séance d’entrainement au tambour
Salle du Pavillon Principal
Salle du Pavillon Principal

 
Le Goryeo Daejanggyeong (Tripitaka de la dynastie Goryeo), connu sous le nom de « Tripitaka Koreana » dans le monde érudit moderne, est une collection coréenne du Tripitaka (écritures bouddhistes). Gravée sur 81 258 blocs de bois au XIIIème siècle, à la demande de la dynastie Goryeo de Corée (918 -1392), elle est actuellement conservée au temple Haeinsa. 
 
Le Tripitaka (qui signifie « trois paniers » en sanskrit), ou Daejanggyeong en coréen, désigne la collection d'écritures bouddhiques, ou canon bouddhique, qui se rapporte aux discours avec le Bouddha (Sutta-pitaka), aux règles de la vie monastique (Vinaya-pitaka) et aux commentaires sur les sutras par des moines et érudits renommés (Abhidhamma-pitaka). Lorsque le bouddhisme fut transmis en Asie de l'Est par la Chine, et que les écritures bouddhiques furent traduites de diverses langues indiennes et d'Asie centrale vers le chinois classique (la lingua franca du discours érudit dans toute l'Asie de l'Est, y compris la Corée), plusieurs pays tentèrent à plusieurs reprises de les inscrire sur des blocs de bois pour les distribuer. Cependant, le Tripitaka Koreana est le seul canon complet encore existant sur le continent asiatique.

 

Une partie du Tripitaka
Une partie du Tripitaka


Le projet de grande envergure de publication du Tripitaka Koreana a débuté en 1237 (la 24ème année du règne du roi Gojong de la dynastie Goryeo) et s'est achevé en 1248 (la 35ème année du règne du roi Gojong). Comme il a été imprimé pendant la période Goryeo, il est largement connu sous le nom de Goryeo Daejanggyeong (qui signifie « Grande collection d'écrits bouddhiques de Goryeo ») ou Palman Daejanggyeong (« Quatre-vingt mille Tripitaka ») car le nombre total de tablettes de bois utilisées pour imprimer les écritures s'élevait à plus de quatre-vingt mille.

 

Il s'agit du deuxième Tripitaka Koreana, remplaçant la première édition du Tripitaka Koreana publiée par le moine bouddhiste Uicheon, qui avait été détruite par un incendie lors des invasions mongoles sous le règne du roi Hyeonjong. Le Tripitaka Koreana est depuis lors conservé dans le hall Beopbojeon et dans les dépôts Sudarajang du temple Haeinsa. Chaque tablette de bois pèse environ 3 à 4 kilogrammes et mesure 70 cm de large et 24 cm de long, bien que leur épaisseur varie de 2,6 à 4 cm. Le Tripitaka Koreana se compose de 1 496 titres et 6 568 volumes. 

 

Extérieur des salles de dépôt
Extérieur des salles de dépôt


La structure en bois avec deux halls qui les abritent, mesure 60,44 mètres de long et 8,73 mètres de large. En plus de l'excellente disposition de l'espace de stockage, les halls ont été scientifiquement conçus pour faciliter une ventilation adéquate, ajuster l'humidité et maintenir des températures intérieures optimales, ce qui a permis aux blocs de bois d'être conservés dans un état impeccable pendant plus de 600 ans.

 

Système de ventilation
Système de ventilation
Système de ventilation
Système de ventilation


Au-delà des quatre bâtiments conservant le Tripitaka, on peut contempler de nombreux temples, dont le pavillon Daebirojeon, qui abrite les plus anciennes sculptures en bois de Corée.

 

Toits de Haeinsa
Toits de Haeinsa
Pavillon Principal
                                            Pavillon Principal
Le pavillon Daebirojeon
Le pavillon Daebirojeon

 
Deuxième trajet du jour pour gagner la ville de Jinju (88 km / 1h30). Visite de la forteresse de Jinju, un haut lieu historique de la Corée, célèbre pour sa bataille particulièrement sanglante contre les Japonais en 1592. Un superbe musée retrace l’histoire mouvementée du lieu.  

 

Musée de Jinju
                         Musée de Jinju
Mitraillette à flèches du XVème
                                 Mitraillette à flèches du XVème
Artillerie du XVème
                                  Artillerie du XVème


A la sortie de ce musée, nous traversons une petite fête locale à l’occasion de l’inauguration d’un nouveau parc. Le maire de la ville, qui ne voit pas beaucoup de touristes, en profite pour venir nous saluer !

 

Le Maire de Jinju avec sa troupe folklorique
Le Maire de Jinju avec sa troupe folklorique

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