Egypte : des pyramides à la Mer rouge
Carnets de voyages - Afrique - Egypte - 07.01.2022
Nous sommes maintenant à quelques brasses d’Abou Simbel. Petit déjeuner plus tardif, départ du mouillage à 9 heures et, après deux heures de navigation, stop sur une île déserte. Les amateurs de sable grimpent sur le sommet du caillou pendant que les autres bullent au soleil. Finalement, dernier cap vers le plus beau temple d’Egypte, j’ai nommé Abou Simbel ! Depuis le lac, quelques photos sur le site…
Nous devons assister à un son et lumière ce soir… mais l’administration du site ne sait pas si ce spectacle va avoir lieu… Il faut paraît-il un nombre minimum de participants pour que l’opération puisse se faire ! Un peu inquiets, nous nous rendons à pied jusqu’au site. Une multitude de vendeurs proposent des places au marché noir…
Finalement nous obtenons la confirmation de la tenue du son et lumière. La température a plongé, en grande partie du au vent qui nous glace les os ! L’organisation est sans reproches et on nous donne des écouteurs pour comprendre ce qui va se dire. Ce soir l’histoire de Ramsès est contée en espagnol (car cela doit correspondre à la majorité des spectateurs qui sont là ce soir). Suivent 40 minutes d’un spectacle son et lumière bien ficelé ! Quelques photos…
Retour au bateau avec des images plein la tête. Notre cuisinier (« Coucou ») nous a mijoté un dernier bon repas ce soir. La nuit sera courte, car demain nous voulons être les premiers sur le site… Donc 5h debout, café et gâteau puis minibus pour le site. Nous sommes à l’ouverture, 6h du matin, et les seuls !
Visite d’abord du Grand Temple de Ramsès II puis du Temple d’Hator qui était dédié à sa femme Nefertari. Tout le monde se rappelle que cet ensemble de temples a dû être déplacé dans les années 60, à cause de la montée des eaux liée au remplissage du lac Nasser. Des travaux titanesques ont été réalisés, et ce que nous voyons aujourd’hui est le remontage de ces temples… mais sur une structure artificielle.
A l’origine, taillé dans la roche d’une colline entre 1274 et 1244, le gigantesque sanctuaire principal honorait autant la personne déifiée de Ramsès II que les dieux Amon-Rê, Ptah et Horus. Cette merveille ne fut découverte qu’en 1813 par un explorateur suisse Jean Louis Burckhardt. La façade est creusée dans la roche sur 30 m de haut et 35 de large.
A l’intérieur deux salles hypostyles, des salles latérales destinées au stockage des offrandes et bien sûr au centre le Naos, avec les trois dieux principaux… et Ramsès II, se considérant comme l’un d’entre eux.
Le soleil se lève vers 6h45. Deux fois par an, les 22 février et 22 octobre, les premiers rayons de soleil viennent éclairer le fond du Naos et illuminent trois des quatre statues (Ptah reste toujours dans l’ombre).
A quelques dizaines de mètres, le temple d’Hator est dédié à la femme de Ramsès II, du moins sa préférée, car il a eu 28 femmes et une centaine d’enfants !
Après cette visite magnifique en deux temps du site d’Abou Simbel, nous faisons nos adieux à notre superbe équipe du bateau et… en route pour Assouan.
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