- Egypte : des pyramides à la Mer rouge -

Nous avons décidé, au sein de Tirawa, d’ajouter à notre palette de voyages la destination Egypte. Historiquement, lorsque nous ouvrons un nouveau pays à notre liste, l’un d’entre nous part, soit en repérage seul, soit (et surtout si c’est moi – Christian Juni - qui veut ouvrir une contrée) avec un groupe d’afficionados. Ainsi, cela fait 22 ans que dans l’entreprise que, avec mes associés et collaborateurs nous animons, j’aime partir, un peu à l’aventure. Ainsi en a-t’il été de la journée qui devait nous faire transiter d’Assouan jusqu’au parc National de Wadi el-Gami. A l’origine, notre agence locale nous avait donné comme information que la durée du transfert entre Assouan et le parc National serait de 6 heures. Or, les conditions de route, la prudence extrême du chauffeur et quelques autres paramètres incontrôlables ont fait que ce trajet a pris une dizaine d’heure ! Et à notre arrivée, au point de rencontre avec une autre équipe locale qui devait tout organiser (camp, tentes, matelas, duvets, nourriture…), nous nous sommes retrouvés dans un capharnaüm sans nom. Dans ces cas… il faut réagir rapidement ! La décision est prise de quitter au plus vite les lieux et de trouver un plan B. 

Le long de la mer Rouge, différents grands « resorts » occupent le bord de mer, mais la quasi-totalité de ces hôtels semble fermé. Nous roulons un peu, et nous trouvons le « Gorgonia Beach Resort », un établissement 5* ouvert et qui bien sûr a toute la place que l’on souhaite ! Installation donc pour deux nuits dans ce cocon luxueux, fin de l’épisode tourmenté de cette partie du voyage.

Comme nous devions camper dans ce désert, nous désirons quand même aller voir à quoi ressemblent les paysages de ce parc National. Les mêmes chauffeurs de 4x4 viennent nous récupérer et nous passons une partie de cette journée à remonter dans une vallée désertique jusqu’au site de South Sikait. Un lieu étrange, avec un temple un peu archaïque et des dizaines de bâtisses en ruine qui colonisent les flancs de l’oued.

Ce site était très florissant à l’époque romaine, car il servait de camp de base aux mineurs d’émeraudes, pierres qui étaient ensuite exportées dans tout l’empire romain. Cet endroit est connu sous le nom de Mines de Cléopâtre.  Retour dans notre camp de base, au bord de la mer Rouge dans l’après-midi, sans regrets pour les deux nuits que nous ne passerons pas dans le désert.