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Le Mag' de Tirawa : Carnet de voyage - Egypte : des pyramides à la Mer rouge

Egypte : des pyramides à la Mer rouge

Egypte : des pyramides à la Mer rouge écrit par Christian JUNI :  Le Mag' de Tirawa

Carnet de voyage rédigé par Christian JUNI

Egypte : des pyramides à la Mer rouge

- Egypte : des pyramides à la Mer rouge -

Egypte, Afrique

Deuxième capitale de l’Egypte, Alexandrie voit sa population doubler en été, lorsque les Cairotes émigrent en masse vers la Méditerranée. Elle a été fondée par Alexandre le Grand en 331 avant notre ère. Dans l’Antiquité, elle a été la capitale du pays, un grand centre de commerce (port d’Égypte) et un des plus grands foyers culturels hellénistiques de la mer Méditerranée centré sur la fameuse bibliothèque, qui fonda sa notoriété. 

 

Nous commençons notre découverte par les Catacombes de Kôm-el-Chougafa, découvertes en 1900. Ce complexe funéraire, construit à la fin du Ier siècle, fut utilisé jusqu’au début du IVème. Ces tombeaux furent creusés dans la roche pour une riche famille pratiquant toujours la religion antique. Par un escalier s’enroulant autour d’un puits on peut descendre vers 3 niveaux avec plus de 300 tombes, chambres funéraires et niches. La décoration sur les parois illustre la fusion des styles pharaoniques, grecs et romains. 

 

La tombe principale
La tombe principale
Accès à la tombe principale
Accès à la tombe principale
Bas-relief au-dessus de la tombe principale
Bas-relief au-dessus de la tombe principale

 

Rare en Egypte, la pluie vient pimenter nos prochaines visites… 


Nous allons admirer ce que l’on appelle, improprement la colonne de Pompée. Après sa défaite par Jules César dans la guerre civile, Pompée se sauve en Égypte où il est assassiné en -48 ; les voyageurs médiévaux ont cru plus tard qu'il devait être enterré ici. En réalité, il s’agit d’une colonne en granit rouge d’Assouan de vingt-cinq mètres de haut, d’une circonférence de neuf mètres, construite en l'honneur de l'empereur Dioclétien et érigée en 291 av JC. Les Arabes l'ont appelé Amoud el-Sawari, colonne des colonnes. Cette colonne est le monument antique le plus grand à Alexandrie. La colonne domine les ruines du Serapum, vestiges du temple dédié à Sérapis, dieu composite de l’Alexandrie antique. Le Sérapum, qui renfermait aussi une quantité de manuscrits, fut détruit en 391 de notre ère, par l’édit de Théodose 1er, interdisant les rites païens. 

 

La colonne, dites de Pompée
La colonne, dites de Pompée
L’urbanisme cannibale autour du site de Pompée
L’urbanisme cannibale autour du site de Pompée
La colonne en granite
La colonne en granite
Copie d’une statue retrouvée dans les sous-sols du Sérapum
Copie d’une statue retrouvée dans les sous-sols du Sérapum

 

Puis direction la Bibliotheca Alexandrina. Située à l’emplacement de l’ancienne bibliothèque, fruit d’un projet de Ptolémée 1er (323-283 av JC). Terminée en 288 av JC, elle brillait de la renommée des 700 000 ouvrages qu’elle renfermait. En 48 av JC, au cours d’une guerre entre César et le pharaon, l’empereur romain détruisit la flotte de son ennemi, et le feu se propageât, emportant la bibliothèque dans cet incendie monstrueux. 


La nouvelle bibliothèque (2,5 millions de volumes) a été inaugurée en 2002. Le mur extérieur est gravé avec 120 systèmes d’écriture provenant du monde entier. Le bâtiment, outre le stockage des livres, offre une salle de lecture pouvant accueillir 2500 personnes et des espaces dédiées à différentes expositions.

Dans l’entrée de la bibliothèque
Dans l’entrée de la bibliothèque
Dans une galerie dédiée aux artistes égyptiens contemporains

Dans une galerie

dédiée aux artistes égyptiens contemporains

Planétarium devant l’une des façades
Planétarium devant l’une des façades
La salle de lecture, divisée en 10 niveaux
La salle de lecture, divisée en 10 niveaux
Le toit de la salle de lecture
Le toit de la salle de lecture
Le mur extérieur de la bibliothèque, avec 120 systèmes d’écriture du monde
Le mur extérieur de la bibliothèque, avec 120 systèmes d’écriture du monde

Dernière visite à Alexandrie : la citadelle Quait Bay. Erigée en 1480 par le sultan Mamelouk Qait Bay, il recouvre en partie l’emplacement du légendaire phare d’Alexandrie


Une des Sept Merveilles du monde antique, le phare avait 135 mètres de haut avec approximativement trois cents salles. La lanterne au-dessus du phare reste un mystère. Le phare a été détruit par un tremblement de terre autour de 1302. Le fort Qait bay est un bel exemple d'architecture militaire de l'époque mamelouke en Égypte. Il a été construit dans le but de protéger la ville contre la menace de l'Empire ottoman. Construit dans un style médiéval, le fort a été entièrement restauré en 2001/2002.

 

Un des ports d’Alexandrie
Un des ports d’Alexandrie
La ville depuis la Corniche
La ville depuis la Corniche
La citadelle
La citadelle
La mosquée à l’intérieur de la citadelle
La mosquée à l’intérieur de la citadelle
L’ancien phare était juste au pied de ces murs
L’ancien phare était juste au pied de ces murs
La cour intérieure devant le château
La cour intérieure devant le château
Entrée d’un autre port, adjacent à la citadelle
Entrée d’un autre port, adjacent à la citadelle

En cette fin d’après-midi, nous quittons Alexandrie, destination Louxor. Suite au prochain épisode…

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