Le Japon, voyage iconique
Carnets de voyages - Asie Pacifique - Japon - 28.12.2023
Le lendemain, nous quittons Tokyo, avec quelques regrets de ne pas y passer plus de temps. Nous retrouvons de bonne heure notre guide, Nicolas, pour rejoindre Nikko (« lumière solaire ») en train. Fondée au VIIIe siècle, Nikko est très tôt marquée par la spiritualité et deviendra le lieu sacré du shintoïsme. D’ailleurs, le fondateur de la dynastie des Shogun Tokugawa, Leyasu, y construira son mausolée. Cet ensemble de 42 édifices, dont le Tosho-gu, littéralement « To (Est) – Sho (illumination) – Gu (sanctuaire) », a beaucoup de singularités par rapport aux autres monuments shinto ou bouddhistes du Japon. Avec plusieurs millions de feuilles d’or, ces édifices sont somptueux, presque clinquants, richement ornés, loin de l’élégance sobre du goût japonais. Selon les historiens, cette étonnante opulence reflèterait l’influence des excès rococo de la dynastie chinoise des Ming.
Néanmoins, derrière cette exubérance se dévoilent de nombreux détails plus subtils, notamment des sculptures polychromes qui murmurent aux visiteurs des histoires romanesques de la liturgie shinto. On ne ratera pas non plus le célèbre Nemuri-neko (le chat endormi), dans le bois sculpté du linteau, symbolisant la tranquillité du lieu, justement « endormi et paisible » malgré le petit oiseau lui aussi sculpté, au dos du linteau.
Un grand escalier en pierre au cœur d’une forêt de cèdres mène jusqu’au tombeau de Leyasu, le promontoire offrant une vue magnifique sur les toits dorées des pagodes.
Nikko est aussi le point de départ de nombreuses balades et randonnées, en bordure de lacs et cascades. Nous passons la nuit à Nikko et profitons des bains chauds de l’hôtel.
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