Les Trésors du Brésil
Carnets de voyages - Amériques - Brésil - 12.10.2018
Quel bonheur de se réveiller dans ce cadre naturel unique, d’autant plus que ce matin les nuages laissent place à un soleil généreux. Les eaux sont calmes, il n’y a aucun bruit, l’esprit peut se consacrer à la contemplation du paysage. Le saco do Mamangua n’est accessible que par la mer ou à pied. Ce fjord de 8 km, bordé de mata atlântica (forêt atlantique) et tapissé de mangrove en son extrémité, offre un cadre naturel de toute beauté, qui invite au respect et au silence. La randonnée et le canoë sont les moyens de locomotion parfaits pour entrer en communion avec cette nature généreuse.
Matin calme devant le lodge de Mamangua
Ce matin, nous projetons de remonter ce bras de mer pour aller dans les mangroves qui tapissent le fond de la vallée. Et nous allons utiliser des canoës pour cela. Se déplacer avec ce genre d’embarcation juste à peine stable nécessite explications et briefing. Les équipes sont faites, un capitaine à l’arrière et un mousse à tout faire à l’avant.
Préparatifs
Le départ. 6 canoës et 6 vaillant équipages
Premier trajet, nous traversons le bras de mer en passant devant une petite île
et débarquons sur une plage déserte.
Lors de cette première traversée, l’amiral de notre flotte, Gil, remarque qu’un équipage est assez indiscipliné. A terre, nouveau briefing… Vous remarquerez que Pierre, l’individu en avant plan, n’écoute même pas… Peut-être à t-il vu une belle brésilienne arrivant sur la plage ?
Nous attendons que la marée remonte un peu car sinon impossible de naviguer sur le fleuve au fond du bras de mer, fleuve bordé par la mangrove. Lorsque l’amiral en donne le signal, notre flottille repart. A 500 mètres du rivage, c’est alors le naufrage pour l’embarcation du sieur Pierre et de son mousse Gérard… Mauvais ordres, indiscipline du mousse, sabotage, attentat ? Nul ne connait la réponse… mais il faut sauver l’équipage car impossible en pleine mer de remonter sur le canot ! L’un des individus s’accroche sur l’épave et l’autre nage en direction du rivage ! Pour la suite du voyage, mise au fer pour les deux protagonistes qui doivent changer d’équipier !
La preuve du naufrage. Le capitaine, Pierre, a même certainement quitté
l’embarcation avant le reste de l’équipage !
L’amiral en position de vigie. Il repère les bancs de sable pour éviter l’ensablement
Maniable et silencieux, le canoë est le moyen idéal pour s’approcher au mieux de cette nature intacte à la faune abondante : aigrettes, ibis et martins pêcheurs, mais surtout quantité de crabes, du petit siri rouge à pattes noires, au caranguejo, son cousin aux dimensions de tourteau. Au fond de la baie, nous remontons une rivière aux eaux paresseuses pour atteindre une cascade secrète, la cachoiera de rio Grande, promesse d’une baignade rafraichissante.
Terminus pour les canoës. Il reste 15 minutes de marche pour arriver à la piscine naturelle
En route vers la cachoiera de rio Grande
Retour à notre magnifique lodge dans l’après-midi. Nous quitterons finalement nos canoës après le casse-croute de midi, pris chez Dadico, une belle terrasse au-dessus des flots.
Nous finissons à pied et nos canoës rentrent en se faisant tirer par un bateau. En arrière-plan le Pico do Cairuçu (1070 m), point culminant de la région
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