Les Trésors du Brésil
Carnets de voyages - Amériques - Brésil - 12.10.2018
Ce matin, un soleil, plus généreux que les jours précédents, semble vouloir nous accompagner. Nous quittons presque à regret notre magnifique « pousada » où nous venons de passer deux nuits.
Pousada Oratorio
Comme le soleil est de la partie, nous retournons dans les ruelles de Tiradentes pour faire quelques photos :
La place principale du village : Largo das Forras dessinée par Burle MarxLa Rua DireitaLe musée Padre ToledoStatue de Tiradentes, héros de la villeIntérieur de l'église Sao Jao EvangelistaPlafond peint représentant les 5 sens dans le musée Padre ToledoRua da Camara, menant à la Matriz de Santo AntonioIntérieur de N.S. do Rosario dos Pretos, l'église construite par les esclavesExtérieur de N.S. do Rosario dos Pretos
Nous continuons maintenant vers l’une des principales cités aurifères, São João del Rei. Un des charmes de la découverte des villes coloniales du Minas Gerais est que chaque cité de la route de l’Or a son caractère. Si Ouro Preto est resté figé dans sa beauté une fois sa population partie, São João del Rei mélange harmonieusement une vie commerciale animée avec un joli cœur historique.
Visite de l’église Saint François d’Assise connu pour son parvis en forme de lyre ombragé de palmiers, puis tour dans la vieille ville qui compte quelques belles églises.
L'église St-François d'AssisePortail de l'église St François d'AssiseIntérieur de l'église Saint-François d'AssiseRue principale de Sao Joao del Rei, les deux tours carrés de N.S. do Pillar apparaissentMaître hôtel de N.S. do PillarAu bout de la rue Getulio Vargas, les tours octogonales de N.S. do CarmoIntérieur de N.S. do Carmo
Puis, il nous reste quatre heures de route pour rejoindre la ville de Petrópolis. Notre séjour dans cette ville sera l’occasion d’aborder un chapitre fondamental de l’histoire du Brésil, sa période royale et impériale. Elle s’ouvre en 1807 lorsque le roi Joa VI arrive à Rio avec sa cour jusqu’à l’abdication de l’empereur Pedro II en 1889. Chargée d’histoire, cette ville construite par Pedro II était l’un de ses lieux de villégiature favori ; il venait là avec sa cour échapper à la chaleur estivale de Rio. Petrópolis fut baptisée en l’honneur de Dom Pedro II. Aujourd’hui encore, l’ambiance est résolument européenne. Une impression surprenante que l’on ne s’attend pas à trouver dans ce pays tropical et métissé qui montre décidément que le Brésil est le pays de la diversité.
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