Les Trésors du Brésil
Carnets de voyages - Amériques - Brésil - 12.10.2018
Rio... Rio, qui n’en a pas rêvé ? « Dieu est l’artiste, et Rio, son chef-d’œuvre », ont coutume de dire les Brésiliens. Le premier coup de pinceau a été bleu : la mer. L’encre verte a jailli sur la toile pour se transformer en forêt. Ensuite, sont venues les montagnes. Rio doit à son incroyable splendeur naturelle d’être surnommée la cidade maravilhosa (la ville merveilleuse). Autour de la majestueuse baie de Guanabara - que les explorateurs portugais confondirent avec l’embouchure d’un fleuve (d’où? le nom de la ville, littéralement fleuve de janvier) - la ville s’est développée partout où c’est possible, dans une proximité étonnante avec la nature omniprésente. En son cœur s’étale la floresta da Tijuca, la plus grande forêt urbaine du monde. Elle cerne de toutes parts le Corcovado, qui, perché à 700 mètres d’altitude, domine et protège la ville. Rio et ses alentours ont tellement d’attraits que nous allons passer au total 6 jours à l’arpenter pour en découvrir tous les visages.
En redescendant de notre perchoir, en haut de la colline de Santa Teresa, premier arrêt pour photographier les arcs de Lapa, entrés dans l’histoire de la ville comme l’œuvre la plus monumentale entreprise à Rio à l’époque coloniale. Ancien aqueduc, ils servent aujourd'hui de viaduc le tramway qui relie Lapa à Santa Teresa.
Les Arcs de Lapa, la cathédrale est à l’arrière-plan
Au pied de la colline, nous sommes à Lapa. L’autre curiosité du quartier est l’escalier coloré ou "escadaria do Convento da Santa Teresa", une œuvre privée réalisée sur l’espace public par l’artiste d’origine chilienne Jorge Selarón qui a couvert de mosaïques originaires des 4 coins du monde une longue volée de marches.
Les escaliers Selarón
En bas des marches, mon groupe d’explorateurs
Aujourd’hui, 15 novembre… c’est jour férié, l’équivalent de notre 14 juillet. La circulation est très fluide en ville… mais très perturbée à l’approche des plages. Direction le pied du Corcovado où nous prenons place à bord d’un train à crémaillère, made in Switzerland. Il faut 20 minutes avec ce moyen de transport pour arriver au pied du Christ, à près de 700 mètres d’altitude. En retrait mais occupant une position centrale, du sommet nous profitons d’une vue panoramique enchanteresse sur la ville.
Le train du Corcovado
Le Christ en pied
Vue sur le Pain de Sucre
Au fond de la baie, le pont pour Niteroi
Autre symbole de Rio, le stade du Maracana
La tête et les bras ont été réalisés à Paris
L’entrée de la baie de Rio, 1,8 km de large
Après un super déjeuner dans un restaurant traditionnel de Santa Teresa, direction la mythique plage de Copacabana. Une courte montée à pied nous conduit au fort de Leme, gardien de la baie faisant face à la ville de Niteroí. 4 énormes canons de 280 mm veillaient autrefois. Du sommet, nous avons une des plus belles vues sur la plage de Copacabana et le Pain de Sucre.
Les canons de Leme
La plage de Copacabana depuis le fort de Leme
Combien de personnes sur cette plage de 4,5 km de longeur...
entre 300 et 500 milles personnes ?
Société de mixité totale au Brésil
En redescendant du fort, des singes Mico (Callitrix)
Quoi de mieux pour finir la journée qu’une balade sur cette mythique plage, le long de l’avenue Atlantica pavée d’une mosaïque noire et blanche en forme de vagues. Arrêt à l’un des kiosques bordant la plage pour déguster une caïpirinha, une ? Non finalement deux !
Photo d’archives, la plage de Copacabana en 1890
La plage en 2018
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