Volcans de feu et splendeurs Mayas
Regards de voyageurs - Amériques - Guatemala - 13.05.2011
Départ à l'aéroport 5 h 30. Embarquement à 6 h 30, à bord d'un appareil disposant de 34 places, à destination de Santa Elena, dans la région du Peten et où nous nous poserons après 45 minutes de vol. C'est la première dans un avion où je me trouve assis dans le sens inverse du vol, comme l'hôtesse. Celle-ci nous offre un premier puis un deuxième paquet de crackers ainsi qu'une boisson chaude ou froide. Transfert en minibus jusqu'à un hôtel restaurant tout au bord du lac Peten Itza où nous prenons un petit déjeuner : fruits ou jus de fruits, toasts grillés, beurre et confiture de papayes. Celle-ci a sensiblement le même goût que la confiture de potiron. Nous remontons à bord du minibus et partons pour Sayaxche. En route, nous voyons deux troupeaux importants de zébus. Nous arrivons au bord du Rio de la Passion. Pas de pont pour le franchir mais un bac. Nous quittons le véhicule et montons à bord d'un petit bateau à moteur sur lequel nous pouvons laisser ce dont nous n'avons pas besoin quand nous descendons sur l'autre rive. Oliverio nous a proposé de visiter le site maya d' El Ceibal, non prévu au programme, moyennant 200 quetzals (environ 20 ?) chacun pour le transport dans une mini bétaillère jusqu'au site. Une planche adossée à la cabine, en guise de banc, peut accueillir trois personnes, les trois autres restent debout, se tenant aux ridelles métalliques. D'abord une route asphaltée puis une piste en assez bon état qui s'enfonce dans la forêt tropicale. Des arbres très hauts, s'élevant à la recherche de la lumière. Nous arrivons à l'entrée du site archéologique, intéressant pour ses stèles originales. Seules trois, à gauche du parking, sont des copies en résine de verre réalisées par moulage. Je les ai photographiées sans m'en rendre compte. Les authentiques, notamment autour d'un bâtiment en partie restauré, sont maintenant protégées des intempéries par une petite construction de bois au toit de fibres végétales. Peu à peu, celles-ci seront remplacées par des copies et iront enrichir les collections d'un musée. Les sculptures les plus nettes apparaissent sur les stèles étant tombées face contre terre, soit à la suite d'un tremblement de terre, soit bousculées par la chute d'un arbre. Elles ont été ainsi protégée de l'usure du temps. Nous faisons un petit circuit en forêt, accompagnés par les cris de singes hurleurs, et passons notamment près d'un fromager portant le nom local de ceiba. C'est l'arbre sacré des Mayas. Son tronc, qui semble toucher le ciel, s'écarte en plusieurs parties à sa base. Retour à Sayaxche dans notre bétaillère. Maryse ne baissant pas la tête se voit scalpée par une liane qui lui ôte le foulard protégeant sa tête. Celui-ci reste suspendu à la liane à environ deux mètres du sol. Nous faisons stopper le véhicule et je descends pour le récupérer et le rendre à sa propriétaire. De retour au bord du Rio de la Passion, nous montons à bord de notre petit bateau à moteur dont le pilote nous a patiemment attendus. Après environ une heure de navigation sur ce cours d'eau, nous débarquons au lodge Posada Caribe, en pleine nature. Le patron, très charmant nous accueille et nous invite à nous asseoir à une table sous un bâtiment ouvert aux quatre vents. Nous sortons nos boîtes repas du sac. Le repas terminé, nous regagnons le bord de l'eau et embarquons à nouveau. Nous continuons en remontant le courant. Navigation agréable. Régulièrement des hérons blancs, que nous devons déranger, s'envolent et vont se poser plus loin Quelques-uns, imperturbables, restent sur leur perchoir, qui un rocher, qui une branche dépassant de la surface vert foncé de l'eau. Quelques hérons gris et deux variétés de martins-pêcheurs ainsi que d'autres oiseaux que je ne saurais identifier. Nous traversons la lagune de Petexbatun et poursuivons jusqu'à la source, au pied du site maya d'Aguateca. A mesure que nous nous en rapprochons, la rivière se fait plus étroite et plus sinueuse. Nous devons veiller à ne pas être fouettés par l'extrémité des branches qui sur son cours se penchent. Après avoir débarqué, nous nous engageons en forêt jusqu'à la maison du parc et près d'une stèle (une copie elle aussi), nous poursuivons à droite, toujours en forêt, longeant bientôt une haute falaise calcaire. En quelque endroit, de gros stalactites. Nous obliquons complètement à gauche et pénétrons dans une faille de la falaise, longue de 800 mètres, large de 2 à 3 au maximum et profonde de 70. Protection naturelle du site contre des assaillants. Le sol en est boueux et les pierres très glissantes. Ce passage, manquant sérieusement de clarté franchi, nous débouchons sur un plateau avec les ruines restaurées d'anciennes constructions. A gauche, celles d'une longue maison aux 13 portes et, à droite, celles d'un palais royal.
Tandis que nous écoutons les explications d'Oliverio, un vent se lève soudain, agitant notamment les palmiers alentour. Les bruits perçus semblent aller en s'amplifiant comme si les éléments allaient se déchaîner. Malgré moi, je ressens une forme d'inquiétude. Encore un passage sous les arbres et nous nous retrouvons au niveau de la stèle. La boucle est terminée. Nous regagnons notre embarcation et naviguons en sens inverse, pendant environ 45 minutes, jusqu'au lodge. Apéro à l'extérieur et dîner à l'intérieur. Un bon repas copieux. En dessert, un gâteau, style pâtisserie, fait maison. Pour la nuit, nous occupons chacun une petite maison individuelle au toit recouvert d'éléments végétaux et aux fenêtres et au plafond clos par un grillage très fin. De plus, une moustiquaire enveloppe complètement le lit.
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