Splendeurs guatémaltèques
Carnets de voyages - Amériques - Guatemala - 08.04.2022
Vu l’absence de route, nous partons en lancha (barque à moteur) pour rejoindre le petit village de Santa Cruz lieu de départ de notre randonnée le long de la rive nord du lac. Nous laissons nos bagages à notre batelier qui va les acheminer directement à San Juan la Laguna.
Le chemin, tout en montagnes russes, suit la rive du lac. Il offre de belles vues sur le lac et les volcans.
Nous longeons cultures et surplombons différentes propriétés assez luxueuses et seulement accessibles en bateau. C’est l’occasion aussi de découvrir tout un tas de plantes médicinales que connait parfaitement notre guide.
Il nous explique également une particularité de ce lac. D’origine volcanique, il n’est alimenté, ni ne se déverse dans une rivière. Les indiens Tz’utujil qui peuplent les alentours ne construisent pas leurs maisons à proximité de la berge, car en cas de forte mousson, les eaux du lac peuvent s’élever de plusieurs mètres. De nombreuses maisons construites par de riches propriétaires, voulant ignorer ce phénomène naturel, ont eu tout loisir de regretter leur insouciance et ont vu leur résidence secondaire engloutie par une montée rapide (retrait très lent) des eaux.
C’est l’occasion aussi d’observer les travaux des champs et les corvées de bois souvent transportées par des femmes.
Nous rejoignons pied le petit village de San Marcos relié par une piste à San Pablo la laguna. Nous déjeunons à San Marcos et flânons dans ce joli petit village lacustre où se côtoient autochtones mayas qui habitent sur les hauteurs avec les « expatriés » et touristes (principalement des routards) installés dans une partie plus plate et sur les rives (attention à la prochaine montée des eaux). San Marcos est un endroit calme approprié à la détente et à l’isolement. Le village est connu pour ses centres qui proposent des stages de méditation ainsi que l’apprentissage aux thérapies holistiques. C’est aussi un lieu idéal pour se baigner.
Après le repas, la piste étant coupée, nous prenons un bateau-bus (une dizaine de passagers locaux et touristes) pour rejoindre San Juan. San Juan est un endroit particulier. Les habitants Tz’utujil sont fiers de leurs traditions artisanales, peinture et tissages. Ils ont développé leur propre infrastructure touristique et se sont organisés en coopératives de tisserandes qui utilisent des teintures à base de plantes locales.
Un atelier-galerie (également une coopérative) d’art expose le style primitif Tz’utujil. Les peintures représentent les différents aspects de la vie de tous les jours. Un autre atelier permet de découvrir la culture du chocolat.
Il ne faut pas manquer les fresques qui recouvrent de nombreux murs. Les plus belles sont celles en haut du village vers l’école et un bâtiment officiel où les différents aspects de la vie sont représentés.
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