Horizon : Le Mag' de Tirawa

Le Mag' de Tirawa : Carnet de voyage - Balade chez les Khmers

Balade chez les Khmers

Balade chez les Khmers écrit par Christian JUNI :  Le Mag' de Tirawa

Carnet de voyage rédigé par Christian JUNI

Balade chez les Khmers

- Balade chez les Khmers -

Cambodge, Asie Pacifique

Autour d'Angkor Vat et de Ta Prohm Nous avons deux jours complets qui sont réservés aux grands sites d'Angkor. Smey doit gérer le fait que nous n'aimons pas nous déplacer au milieu de la foule mais nous voulons les bâtiments avec les meilleures lumières possibles. Et comme ce guide est excellent ... il gèrera le planning avec brio. Ce matin donc nous allons nous atteler à la visite du saint des saints pour la majorité des touristes qui viennent ici : Angkor Vat. Il parait, c'est une statistique qui le dit, que l'endroit au monde le plus plébiscité parmi les lieux à voir absolument serait justement Angkor Vat. Nous abordons le bâtiment par la porte Est. En général dans la quasi-totalité des édifices religieux du Cambodge la porte d'accès principale est la porte Est ... mais pas ici. L'accès principal d'Angkor Vat se fait par l'Ouest. Donc la porte Ouest est assaillie par des hordes de touristes, en général au pas de course car le temps est compté. Pour nous l'approche par l'Est est magnifique. Belle lumière, presque personne. Pendant la première heure nous aurons l'impression d'être seuls. Comme pour les autres bâtiments, je ne vais pas vous faire un cours d'architecture. De nombreux livres étalent des années de recherches sur ce temple majeur crée par Suryavarman II entre 1113 et 1150. Je vais par contre vous donner mon avis, qui n'engage que moi, au sujet de ce temple. Angkor Vat en impose par sa masse et par les perspectives que l'on a en approchant de l'Est et de l'Ouest. La qualité des bas reliefs (pas tous cependant) est inéluctable et apporte un regard unique sur la mythologie mais aussi sur la vie de ce roi un peu mégalomane. Mais pour le reste je suis resté sur ma faim. La qualité de la construction est globalement mauvaise, il fallait en faire beaucoup, donc vite. Comme dans beaucoup de cas, attente = déception. Je m'étais fait tout un monde de ce lieu, et finalement il m'a déçu. Cela ne sera pas le cas pour les deux visites suivantes ! Tout d'abord avec la visite d'un tout petit ensemble : Prasat Kravan. 5 tours dont une seule est à peu près intacte, mais à l'intérieur de cette dernière, une perle de la sculpture en bas-relief ... sur de la brique. Ces trois bas-reliefs représentent Vishnou. Installés en 921, ils sont d'une finesse remarquable. La deuxième vraie merveille de cette journée sera pour moi Ta Prohm. Construit vers 1186 par J VII, roi bouddhiste, il était dédié à la mère de ce dernier. Ce qui rend ce temple unique (comme Beng Mealea) vient du fait qu'il a été laissé dans son état de découverte. C'est-à-dire qu'il est envahi par les deux tueurs que sont le fromager (Celba pentandra) et le ficus (Ficus religiosa). Des racines inimaginables torturent les temples, créant un univers digne de  science-fiction. Grâce au planning de Smey, nous avons pu visiter ce lieu dans une relative quiétude, profitant des estomacs vides des touristes qui sont partis, durant notre découverte, à l'assaut des restaurants du coin. A ce propos  je ne vous ai pas encore trop parlé de la nourriture au Cambodge. En un mot elle est excellente, faite de parfums subtils, avec juste quelques fois des petites pointes d'épices qui n'emportent pas le palais. Pour terminer en beauté cette journée, deux derniers temples sont au programme. Ta Keo, l'un des premiers édifices construits entièrement en grès mais qui ne fut jamais achevé ; et pour finir Neak Pean, un petit temple bouddhique au centre de cinq bassins placés en quinconce, avec une étrange statue de cheval immergé dans l'eau avec des naufragés qui s'agrippent sur son corps. Ce soir Marc, le prestataire de Tirawa, nous a encore invités. Et ... surprise, en plus de l'excellent repas préparé avec soin (il y a même eu du serpent, c'est une spécialité locale), nous avons eu droit à un spectacle privé de danses khmères. Son agence soutient une école de formation pour danseurs venant de la campagne et des rizières. Quatre musiciens, cinq danseuses et quatre danseurs nous exécuterons différents tableaux, tirés de la vie de tous les jours et de la danse classique du Cambodge, dont la fameuse danse des Apsaras.

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