Tsum – Manaslu - Annapurnas
Carnets de voyages - Asie Pacifique - Népal - 06.01.2020
Nous resterons 3 jours dans cet espace préservé sous forte influence tibétaine. Cette escapade, malgré le froid vif, les nombreux nuages et le vent parfois soutenu, s’est avérée magnifique grâce à la richesse de son patrimoine et à ses paysages grandioses. C’est une vallée très vivante, qui s’est bien sûr développée avec le tourisme, mais qui a su garder ses traditions religieuses et agricoles. Pas un sentier ou un village sans croiser ces montagnards aux conditions de vie plutôt rudes qui commercent avec le Tibet tout proche.
A la sortie de Chokhangparo marquée par une porte, le chemin s’élève encore parmi d’innombrables chortens et nous croisons nos premiers yacks dans les alpages déjà bien pelés.
Sortie de Chokhangparo, chorten
Mani
Les Yacks
Nous découvrons alors cette vue sur une large vallée à fond plat encadrée par le Ghyajjung Himal et le Langpo, tous dépassant les 6000 mètres aux confins du Tibet. Ce plateau sert d’écrins au superbe monastère de Lamagaon qui a tout juste un an. Les murs de mani, constitués de dalles recouvertes de prières gravées, sont un impressionnant témoignage de la ferveur religieuse de cette région.
Large vallée à fond plat encadrée par le
Ghyajjung Himal et le Langpo
Monastère de Lamagaon
Monastère de Lamagaon
La visite durera une bonne heure, le temps de découvrir un édifice somptueux aux décorations d’une grande richesse où se mêlent offrandes, livres de prières et une symbolique bouddhiste difficile à déchiffrer malgré les explications de Kaji. Nous aurons même le témoignage de la pratique religieuse avec une vieille femme qui prie autour des stupas.
Entrée du monastère
Mur de Mani
Tout devient progressivement plus austère dans une harmonie entre les nuages à l’assaut des sommets glacés, les maisons de pierre où sèchent les bouses de yacks (combustible local) et le fond de la vallée de plus en plus minéral.
La vallée devient austère
Combustible
Encore une mission avant le déjeuner : la grimpette à la grotte de Milarepa, du nom d’un grand philosophe bouddhiste tibétain du XIème siècle, qui abrite un ermitage et offre une belle vue sur les montagnes du versant opposé.
La grotte de Milarepa
La grotte de Milarepa
Vue depuis la grotte
Des villageois nous ont signalé la préparation d’une procession religieuse en début d’après midi justement vers cette grotte. Après un plat chaud réparateur, nous nous rendons dans une cour intérieure où ont lieu de grands préparatifs dans une débauche de couleurs : hommes et chevaux se parent de leurs costumes traditionnels pour l’occasion. L’histoire ne dit pas si nos fiers cavaliers se retrouveront sur les réseaux sociaux, mais les smartphones sont au rendez-vous pour la séance photo !
Les cavaliers ont fière allure
A l'heure du smartphone
En route pour la rive gauche et la nonnerie de Rachen sous quelques gouttes de pluie. La présence et surtout la position des manteaux de prière des officiantes sur les bancs de prière est du plus curieux effet.
La nonerie de Rachen
La nonerie
La progression reprend dans une ambiance toujours froide et austère mais agrémentée par la découverte de quelques moulins à prière et chortens et aussi de belles rencontres avant de rejoindre notre lodge à Nyilé. L’ambiance se refroidit encore avec le ciel chargé et les 3300mètres d’altitude.Chorten
Caravane de Yacks
Mani
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