Tour du Monde par le Septentrion
Carnets de voyages - Asie Pacifique - Russie - 27.05.2019
Olga, notre nouvelle guide locale, nous conduit ce matin en direction du lac Baïkal. En route, nous effectuons un stop dans le village musée de Taltsy, un ensemble de maisons en bois datant, en partie, de quelques siècles. Ces maisons ont été récupérées dans les environs, et nous pouvons nous immerger dans l’univers des premiers cosaques, lors de leur progression vers l’Est. Les migrants construisaient des fortins et cet embryon permettait l’implantation de villages. Un « Vovoide », représentant du tsar régnait alors sur cette entité administrative. Il changeait tous les trois ans pour éviter que ces personnages ne se transforment en potentats locaux.
La maison du « Vovoide »
Une palissade en bois servait de protection
Le village s’installait ensuite à la proximité de cette enceinte
Les fermes possédaient deux cours intérieures,
l’une réservée aux habitants et une autre au bétail
Les constructions étaient massives, construites principalement en mélèze
L’éducation était obligatoire et à la charge de l’administration
Trois cosaques font un récital de chant dans l’une des tours du fortin
Les Bouriates, l’une des tribus qui vivait dans la région,
habitaient dans des yourtes en bois
Le village de Taltsy se trouve sur la rive droite de la rivière Angara,
seule rivière exutoire du lac Baïkal
Un peu après Taltsy, nous arrivons sur le bord du lac Baïkal, dans le village de Listvianka. A cause de la différence de température entre l’eau du lac (un petit 4° C ces jours) et la température de l’air, la brume envahit les lieux. Nous visitons le musée du Baïkal. Quelques chiffres frappent l’attention du visiteur.
Le Baïkal est inscrit au patrimoine de l’humanité de l’UNESCO depuis 1996. C’est le lac le plus profond du monde : 1637 m, sa largeur varie entre 27 et 80 kms, longueur de 636 km, superficie 31 500 kilomètres carrés. Le lac est le résultat de la dérive des continents et il se trouve sur une faille où l’activité sismique est importante. Les rives du lac s’écartent de 2 centimètres par an. Dans ce musée, très bien fait, on découvre aussi la faune locale, sur terre et dans l’eau.
Dans l’après-midi, nous montons sur une petite butte, la colline de Chersky d’où l’on domine le lac et la naissance de la rivière Angara.
Olga, lancée dans des explications devant une carte du Baïkal
Le port de Listvianka
Les baigneurs sont rares dans cette eau à 4°C
Le marché aux poissons de Listvianka
Depuis le sommet de la colline de Chersky, la naissance de la rivière Angara