De Honshu à Okinawa
Carnets de voyages - Asie Pacifique - Japon - 26.03.2018
Ce matin, nous recommençons nos vieilles habitudes, à savoir diviser le groupe en deux… Les esthètes et les autres…
Pour ces premiers, cap vers le sud, jusqu’à Yamagawa Onsen. Tout le monde a vu ces photos de petits japonais que l’on enterre dans le sable chaud et bien c’est à Yamagawa. Trois d’entre nous vont d’ailleurs essayer cette thérapie !
Première étape, enfouir les corps
Deuxième étape, laisser cuire... Au fond le cône parfait du volcan Kaimon Dake
Un peu plus loin, le cap Nagasaki Bana marque la fin de la péninsule de Satsuma. La vue est sublime sur le cône parfait du Kaimon Dake. C’est là qu’est parti l’autre partie du groupe. Nous compatissons au vu de la raideur des pentes de cette montagne.
Le Kaimon Dake depuis le cap Nagasaki BanaLe petit sanctuaire qui domine le cap Nagasaki BanaArrêt dans un restaurant local, il est courant de manger au barLe menu nous laisse perplexe...
Cap vers la petite ville de Chiran et premier arrêt au musée de la paix des kamikazes. La ville de Chiran a accueilli une école de pilotes d’avion dès 1942. C’est devenu ensuite une base stratégique pour attaquer la flotte américaine lors de la bataille d’Okinawa en 1945. Les pilotes ont été transformés en bombes volantes où la mort était la seule issue. Au total presque 1100 pilotes ont été sacrifiés lors de ces opérations, dont 490 qui sont partis de Chiran. L’émotion est prenante dans ce musée qui garde les photos des 490 pilotes, de leurs effets personnels et des testaments qu’ils ont envoyés à leurs familles (pas de photos à l’intérieur du musée). Quelques avions intacts (des Mitsubishi Zero) et des vidéos complètent la visite.
Devant le musée des kamikazes, un exemplaire de Mitsubishi ZeroEn des temps plus anciens (époque Edo), Chiran était la base arrière des hommes de guerre du clan Shimazu. Un quartier complet de Chiran a été conservé, et le long d’une rue des maisons authentiques de samouraï se visitent. L’intérêt principal réside dans les jardins : reproductions de peintures chinoises, intégration du paysage dans la composition esthétique, cascades figées en pierre…
Jardin Saigo KeiichiroJardin Hirayama KatsumiJardin Hirayama Ryoichi. Intégration des haies dans le paysage
pour ne plus former qu’un seul environnementIntérieur d’une maison de samouraïLa ruelle autour de laquelle on peut admirer les maisons de samouraïUne lanterne du jardin Mori Shigemitsu (construit en 1741)
De retour à Kagoshima, nous rendons notre fidèle minibus Toyota… Fin du troisième chapitre de ce voyage !
Pour le groupe des « autres »… voici le récit (non censuré) établi par Carine et Josette. Photos de Luciano qui mena cette expédition de main de maitre !
Evaluation de l’objectif... Claude règle les instruments pour l’assaut
Le sixième samouraï est derrière l’appareil photo !
Nous roulons ce matin vers l’extrême sud de l’île de Kyushu, avec comme objectif l’ascension du Mt Kaimon (922 m). Au détour d’un virage, un cône parfait se détache dans la campagne verdoyante. Impressionnés, nous nous préparons mentalement à gravir ce volcan. Nous débutons l’ascension par un petit sentier forestier encaissé, mais bien tracé. La montée facile et progressive va s’avérer ardue et semée d’embûches assez rapidement. En effet, il nous faut enjamber de nombreuses racines, éviter les branches basses, escalader de gros rochers, parfois équipés de cordes fixes.
Au détour d’un sentier... ne ressemblent-ils pas à des guérilleros colombiens (FARC ?)
Plantes locales mais ce n’est pas de la Coca
Petit sentier sympa...
... qui se termine par des passages plus acrobatiques
A mi-chemin, nous rattrapons un groupe d’écoliers, tout de blanc et de bleu vêtus. Salués par des « konichuwa »… nous en dépassons régulièrement jusqu’au sommet.
Ecoliers japonaisAu sommet
Nous sortons finalement du sous-bois et de sa fraîcheur pour découvrir le point culminant où chaque rocher est pris d’assaut par les écoliers les plus rapides. Un panorama époustouflant s’offre à nous, en contrebas on aperçoit le lac Ikeba, la baie de Kagoshima et au loin le majestueux Sakurajima. Après un pique-nique bien mérité, nous entamons la descente qui s’est avérée aussi difficile que la montée, surtout vers la fin où des petites scories nous déstabilisaient à chaque pas. Une bonne glace finalement prise au « Lauwson » local a requinqué tout le monde !
Il y a foule au sommetAu sommet du Mt KaimonAu sommet du Mt KaimonAu sommet du Mt Kaimon
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