Exploration dans la Péninsule Antarctique
Carnets de voyages - Amériques - Argentine - 01.01.2009
Le fracas des vagues sur le Kotick
Finalement, contre toute attente, la nuit fut plutôt calme. Le vent a nettement faibli et le moteur a même du entrer en action entre minuit et 7 heures du matin. La vie à bord s'est ralentie, peu de sorties, sauf pour Alain et Gilles qui veillent aux réglages des voiles. Car, étonnant pour les néophytes que nous sommes, c'est le pilote automatique qui donne l'allure ! Et il fait des merveilles cet homme invisible aux commandes de la barre. Voiles en ciseaux, vent arrière, nous filons entre 7 et 8 noeuds plein sud. A midi, Christophe s'est transformé en "Paul Bocuse" et nous a mitonné un plat de pâtes... dont on va longuement se rappeler. Dans l'après-midi le soleil montre son nez. On se croirait presque sous les alizés ! On ne dénombre plus de malade à bord, tout le monde commence à s'amariner. Alain nous a donné la règle des trois F (faim, fatigue, froid) comme maxime à retenir.
Les filles sont déja aux fourneaux
L'équipage harnaché